Le Grand Prix du Japon terminé, Racing Point a déposé une contestation contre les monoplaces de l'équipe Renault.

Le résultat du Grand Prix du Japon n'est pas encore définitif. Après la pénalité reçue par Charles Leclerc pour son accrochage dans le premier tour avec Max Verstappen et sa poursuite en piste malgré les dommages sur son aileron avant, ce sont les monoplaces de l'équipe Renault qui sont inquiétées alors que Daniel Ricciardo a pris la sixième place à Charles Leclerc suite à sa pénalité, et que Nico Hülkenberg a fini dixième de la course.

Racing Point pointe du doigt Renault

Selon Racing Point, Renault aurait utilisé un "système de réglage de la polarisation des freins prédéfini en fonction de la distance parcourue''.

Selon Tobi Grüner, journaliste chez Auto Motor und Sport, ce système automatique modifierai l’équilibre des freins en fonction de la position de la voiture sur un tour. Normalement, le pilote ajuste l'équilibre des freins sur le volant en fonction du type de virage, de l'usure des pneus, etc.

Cela enfreindrait l'article 11.1.4 du règlement technique de la F1, qui stipule que "toute modification du système de freinage ou toute modulation de celui-ci, autre que le mouvement des pièces flexibles minimales décrites aux articles 11.4 à 11.6 [conduits d’air avant et arrière], alors que la voiture est en marche en piste doit être réalisée par l'action volontaire du pilote ou par le système visé par l'article 11.9 [le système de commande de frein arrière], et ne peut pas être préréglée''.

Si les monoplaces de l'équipe française venaient à être déclassées, Charles Leclerc reprendrait sa place initiale, Pierre Gasly passerait à la 7e place, devant Sergio Pérez, sauvé par un drapeau à damiers déployé un tour trop tôt, le pilote mexicain ayant abandonné dans le dernier tour suite à un contact avec le pilote français de l'équipe Toro Rosso dans le deuxième virage, Lance Stroll et Daniil Kvyat.