Une révolution dans la motorisation des Formule 1 attend la discipline à compter de 2026. A cette date, Red Bull va devoir se débrouiller seule, avec l'aide de Ford, dans la conception et l'assemblage de son unité de puissance.

La Formule 1 va vivre un changement important à partir de la saison 2026 : une nouvelle réglementation moteur risque bien de chambouler les forces en présence.

Dominatrice depuis trois saisons, l'équipe Red Bull devra alors se passer de l'aide de Honda qui, malgré son retrait de la discipline, continue d'aider l'équipe autrichienne dans la conception et l’assemblage de ses unités de puissance rebadgées Red Bull Powetrains depuis 2022.

Depuis, Honda a décidé de revenir sur la grille au côté d'Aston Martin et Red Bull a noué un nouveau partenariat avec le géant américain Ford qui doit débuter en 2026.

Red Bull et Ford en difficulté en 2026 ?

Mais face à cette nouvelle association et cette nouvelle réglementation, l'enjeu pour Red Bull va être de conserver le même niveau de performance, ce qui risque d'être un défi assez difficiles à relever à en croire Christian Horner, le directeur sportif de l'équipe autrichienne.

"Il y a un mécanisme d'égalisation dans les règles, mais il y a toujours un temps de latence, généralement un délai de 12 mois." précise le Britannique à nos confrères de SkyF1.

"Nous avons investi au Royaume-Uni avec nos partenaires, avec Ford, pour avoir l'usine de moteurs sur le campus. Aujourd'hui, nous avons une usine, des installations de pointe et près de 500 personnes qui travaillent sur le moteur 2026."

"Mais partir de rien pour affronter Mercedes, Ferrari, Honda, Renault et Audi, même si nous nous en réjouissons, c'est une démarche audacieuse. Mais nous pensons qu'elle sera payante à long terme."

Doit-on comprendre par-là que les premières saisons seront difficiles pour Red Bull ? Une opportunité que leurs rivaux risquent bien de ne pas laisser passer.