Absent du petit monde de la F1 depuis 2011, Robert Kubica est à nouveau titulaire en 2019 chez ROKiT Williams Racing. Pour autant, le polonais ne regrette pas son retour.

Malheureusement la Williams d'aujourd'hui n'est plus la top team des années 90, ni même en mesure de disputer la 3e place du championnat comme elle le fit en 2014 ou 2015, une époque pas si lointaine.

Pas de regrets pour Robert Kubica

C'est une longue saison qui attend l'écurie de Grove, en retard sur le développement et en carences de performances, Williams s'attend à traverseR des moments difficiles... en fond de grille.
Elles ont terminé le premier Grand Prix de la saison en Australie à 2 tours pour George Russell et 3 pour Robert Kubica. Le jeune pilote britannique déclarait récemment que la situation ne serait pas mieux avant l'été puisque aucune évolution n'est attendue d'ici là.

Mais, les pilotes en ont conscience et le choix de Robert Kubica a longtemps été mûri, il ne regrette en rien cette décision.

"Non, aucun regrets, car à la fin je pense avoir pris la bonne décision j'y ai réfléchi près de 6 semaines l'an passé. Je savais que ce ne serait pas facile, je savais que ce serait un défi extrêmement difficile pour moi de revenir dans un sport aussi compétitif et d'être présent sur la grille.
Je savais également que ce serait très difficile pour Williams mais je ne m'attendais pas à être en Australie si peu préparé, non pas en terme de condition physique mais plutôt par le manque de temps de pilotage."

Le pilote polonais fait référence aux deux premières journées d'essais perdues à Barcelone, sur un total de 8 journées programmées, c'est un déficit à prendre en compte.

"Pour moi Barcelone représentait le jour le plus important de mes huit dernières années en carrière. En tant que pilote, ces journées d'essais étaient importantes, malheureusement ça n'a pas marché comme on voulait, on s'est mis dans une position difficile pour nous rendre à Melbourne.
Même si j'ai du me battre en Australie, j'ai vraiment apprécié l'expérience, ce qui représente une grande différence depuis longtemps pour moi. Je sais d'où je viens, je ne suis pas quelqu'un de très émotif, mais après la course, j'ai considéré ça comme une grande réussite."

La présence de Robert Kubica est particulièrement miraculeuse à plusieurs égards. Son retour après 8 années éloignées de la F1 tient déjà d'un comeback comme seules les années 70 pouvaient nous en offrir, et son handicap au bras l'oblige presque à piloter d'une seule main. Et là, ça force déjà le respect...