Alors que les Accords Concorde expirent fin 2020, Toto Wolff a mis en garde Liberty Media concernant son bonus.
Les prochains Accords Concorde devraient susciter quelques tensions. Si l'équité semble être le mot du futur accord, Mercedes ne compte pas laisser de côté son bonus durement acquis.
En effet, en 2013, l'équipe a négocié avec Bernie Ecclestone un bonus sur les revenus attribués aux équipe. Mais, l'ancien argentier de la F1 a imposé deux conditions : remporter deux titres consécutifs de Champion du Monde des équipes et 24 victoires en deux saisons. Pari réussi avec deux titres en 2014 et 2015 et 32 victoires en deux saisons.
"Quand Mercedes a décidé de rejoindre la F1, nous n'étions pas compétitifs et nous n'avions aucun privilège. Et nous nous sommes vraiment investis en sachant que, si nous voulions réussir, nous aurions le droit de bénéficier de plus de privilèges et d'être pris au sérieux. Ce fut une bataille difficile qui a duré de nombreuses années, avec beaucoup de lutte, avec beaucoup de responsabilités que nous avons prise et un investissement de Daimler pour atteindre ce statut. Nous ne ferons certainement pas l'impasse sur ce que nous avons accompli au cours des dernières années'', explique Toto Wolff.
Défendre ses acquis
Mercedes ne compte pas laisser ses acquis s'envoler. L'équipe qui domine l'ère du V6 turbo dispose d'avantages tout comme Ferrari, Williams, McLaren et Red Bull. Le reste ne dispose que des gains de la colonne A et de la colonne B.
"Aujourd'hui, nous sommes fiers d'être un acteur important du sport. Mais, il est également clair que tout le monde va défendre ses propres objectifs'', ajoute-t-il.
Cependant, malgré les intérêts des uns et des autres, les discussions vont dans le bon sens.
"Nous avons eu de bonnes discussions, des discussions ouvertes et des discussions transparentes, ce qui est nouveau en F1. Et il n’est pas évident que tout le monde l’adopte avec toutes les bonnes valeurs'', souligne Toto Wolff.