La saison prochaine, la F1 revient en France, sur le circuit Paul Ricard au Castellet. Ainsi, en quatre semaines, les spectateurs francophones vivront trois courses importantes.
En quatre semaines, se dérouleront consécutivement le Grand Prix de Monaco en F1 (28 mai), les 24 Heures du Mans (16 et 17 juin) et le Grand Prix de France de F1 (24 juin). Ainsi, pour Aurélie Letellier, directrice marketing du Grand Prix de France de F1, cette date a ses avantages et ses inconvénients.
"C'est un bon rendez-vous pour nous. Evidemment, chaque date vient avec des avantages et des inconvénients, nous avons de la concurrence autour de nous'', déclare-t-elle à F1Fanatic.
Cette date n'a pas été décidé par les organisateurs du Grand Prix de France. "Nous n'avons pas demandé explicitement cette date, mais nous avons demandé en marge de l'été parce que l'été est la haute saison pour nous dans la région. Tout ce qui se serait passé entre le 15 juillet et le 15 août aurait été très compliqué à mettre en place sur le plan opérationnel, cela aurait posé un certain nombre de défis'', explique-t-elle.
Aucune concurrence entre Monaco et Le Castellet
Séparé de 180 kilomètres, Monaco et le circuit Paul Ricard au Castellet peuvent être en concurrence directe. Si les évènements sont séparés de quatre semaines, Aurélie Letellier pense qu'il n'y aura pas de concurrence.
"Ce n'est pas seulement Monaco qui profite de la course à Monaco, c'est toute la zone environnante. Pour la région, c'est une bonne nouvelle. En fait, pendant cette période, nous pouvons attirer autant de monde. Je ne suis pas sûr de craindre que les gens pensent 'oh non, c'est juste un mois après Monaco, je vais aller à Monaco et pas au Castellet' '', déclare-t-elle.
L'une des solutions aurait été de déplacer la course à une autre date. Mais si cela aurait résolu le problème Monaco et Le Mans, il y aurait des problèmes avec d'autres courses.
"Nous avons eu des discussions approfondies avec d'autres promoteurs. Nous savons à quel point ces discussions sont compliquées. Certains Grands Prix sont déjà fixés à des dates précises. On sait qu'il y a Spa à la fin du mois d'août. Cela aurait aussi causé un autre problème'', ajoute-t-elle. "Nous sommes satisfaits de ce que nous avons maintenant [...] Mais étant donné que Spa et Monza sont très proches et à des dates fixes, je pense que le fait d'être le premier Grand Prix à lancer le retour sur le continent européen est une position très avantageuse''.