Zak Brown ferme la porte au retour d'Alonso chez McLaren

Alors que Fernando Alonso décidait de se mettre à l'écart de la F1 fin 2018, il ne fermait pas la porte à un retour, visiblement, ce ne sera pas chez McLaren.

Quitter la F1 et y revenir est un exercice assez périlleux, peu ont réussi à le faire mais on peut citer récemment les cas de Kimi Räikkönen ou encore Daniil Kvyat. L'exemple le plus remarquable étant Alain Prost avec l'obtention d'un titre mondial après une année sabbatique.

Alonso n'est pas attendu chez McLaren

Fernando Alonso a décidé de quitter le Championnat du Monde d'Endurance, FIA WEC, pour aller relever de nouveaux défis. Cette année fut le théâtre d'une terrible désillusion avec sa non-qualification pour les 500 Miles d'Indianapolis.

Il pourrait relever de nouveaux challenges comme le Dakar, mais l'espagnol évoque des pistes sans jamais trop confirmer ce que sera fait ses lendemains. En revanche, en F1 son retour ne se fera pas chez McLaren où Zak Brown, à la tête du groupe McLaren, a affirmé qu'il n'y avait pas de baquet pour l'espagnol.

"Nous avons des contrats à long terme avec nos pilotes actuels (Carlos Sainz et Lando Norris) et nous sommes très satisfaits d'eux. Heureusement, Fernando n'a pas encore appelé. Il n'y a actuellement pas de cockpit disponible" explique Zak Brown auprès de Auto Motor und Sport.

McLaren semble sur une pente ascendante, l'ambiance et le travail portent leurs fruits, il en manque encore un peu pour l'écurie britannique pour revenir dans le clan des Top Teams mais le plan de restructuration prend quelques années.

"Nos pilotes ont fait du super boulot jusqu'à présent. Ils ont atteint la Q3 dans 50% dans cas et nous donnent un bon feedback. De surcroit, ils s'entendent bien, je ne m'inquiète donc pas, quand ils se battent en piste"

Fernando Alonso ne fera son retour en F1 qu'à la condition d'avoir une F1 compétitive, McLaren semble un peu en deçà de ses attentes, rien ne dit que le cockpit qu'il souhaite soit disponible, peu de chance de le voir chez Red Bull ou Mercedes, reste Ferrari...