Bien qu’ayant une volonté d’aller voir ailleurs, en Endurance LMP3, Fabien Michal repart avec Grégory Guilvert, toujours au sein du team Saintéloc Racing. Le duo s’est fixé un double objectif et pour cette nouvelle saison avec un quatrième titre en FFSA GT et un premier en European GT4 Series. La motivation est donc toujours bien là !

Après trois titres consécutifs en FFSA GT4, comment garder la motivation pour un quatrième ?

Ancien rugbyman, je suis un compétiteur dans l’âme, quand je fais quelque chose je le fais à fond, donc si tu t’engages, c’est pour être performant. Un quatrième titre constituerait un record.
Mais il est vrai que j’avais la volonté d’aller en LMP3. Le choix du team et de Grégory Guilvert était de continuer cette saison. J’ai accepté car je suis reconnaissant de la chance qui m’a été donnée. L’European GT4 Series va me permettre de découvrir des tracés que je ne connais pas encore.

Le doublé est tout à fait imaginable, ce serait bien entendu la meilleure des manières de tourner la page du GT4 car j’ai envie de passer à autre chose, même si on ne peut préjuger de rien. Mais les essais que j’ai pu effectuer en LMP3 me laissent envisager de bonnes perspectives, dans une discipline où on sent aussi la volonté de faire venir des pilotes amateurs tels que moi.

Comment mener de front le championnat national et européen ?

Si tout va bien avec la situation sanitaire actuelle, ce sera deux courses par mois. Pour être dans une logique de performance, il faut rouler et nous sommes dans cette logique là avec ce programme. Je pense qu’au mois de mai, on sera où on en est.

Quel a été votre programme durant l’intersaison ?

L’intersaison a été très courte cette année, avec une saison décalée en raison de la pandémie. J’ai terminé en décembre et repris en janvier. J’ai donc suivi une préparation différente, faisant reposer le corps. Puis j’ai travaillé le foncier avec de la musculation. Le rythme des courses et le timing Covid font qu’il va falloir être rigoureux pour garder la fraîcheur avec des voitures exigeantes sur le plan physique.

A la suite de ces premiers essais libres de la saison, quelles sont vos premières impressions ?

Nous sommes dans la continuité de la saison 2020 et les impressions sont identiques. Maintenant le tracé sinueux de Nogaro n’est pas favorable pour notre Audi R8, une des plus lourdes du plateau. D’autant que les températures de ce week-end entraînent une plus grande dégradation des pneus. Mais nous allons rester dans la même dynamique, à savoir être sérieux, éviter les pièges et essayer de trouver un tour clair en qualification pour être dans le top 5. L’objectif est de marquer des points.