Simon Gachet cumule le niveau national et l'international cette saison. Une semaine après Monza, il a mis le cap sur Nogaro, réputé pour ses Coupes de Pâques toujours festives.
L'ambiance est loin d'être identique sur les deux circuits mais l'Isérois ne s'est pas senti trop dépaysé en arrivant dans le Gers : il y a retrouvé son équipe Saintéloc, son ingénieur Nicolas Drouelle qui est à ses côtés en GT3 comme en GT4 et il partage le volant avec l'Albigeois Eric Debard, comme ce fut le cas en LMP3 une bonne douzaine de fois de 2016 à 2017. Le résultat de cette première manche du championnat de France FFSA GT n'a pas été à la hauteur des espérances mais les performances affichées laissent présager de belles satisfactions sur les circuits français en 2019.
Simon Gachet, de la GT4 à la GT3
Le niveau de professionnalisme du championnat français ne cesse de monter et les deux coéquipiers de l'Audi n°14 ont préparé leur saison en effectuant des tests sur plusieurs circuits avant de se rendre dans le Gers. Le 2ème temps établi aux essais libres montre qu'ils sont bien dans le coup. Lors des qualifications, Eric Debard est gêné et ne peut exploiter correctement ses pneus neufs. Il se retrouve 21ème, tandis que Simon signe un 4ème temps qui le laisse quelque peu sur sa faim.
La course dominicale tourne hélas vite au chemin de croix. Eric est touché par un concurrent, ce qui occasionne quelques dégâts : l'écope de radiateur endommagée fait grimper la température moteur et la géométrie du train arrière modifiée compromet la tenue de route. Difficile dans ces conditions de faire mieux que 18ème.
Lundi, les choses se présentent mieux avec Simon installé sur la deuxième ligne qui gagne une place au départ et reste 3ème pendant douze tours. Il finit par être délogé et passe le volant à Eric en 4ème position. Hélas, la #14 est rentrée au stand 514 millièmes de seconde trop tard, par rapport à la fenêtre autorisée. La pénalité la fait chuter au 13ème rang et elle perd six places de plus dans le dernier tour par la faute d'un retardataire. Quand ça ne veut pas...
De bons essais, des courses compromises
Simon Guichet :
"En qualification, nous avons opté pour un réglage qui n'a pas porté les fruits attendus. L'accrochage de dimanche nous a empêchés de nous battre car l'auto a souffert dès le début. Le lendemain, de façon inexplicable, j'étais vite dans les secteurs 2 et 3 du circuit, et moins dans le 1.
J'ai pourtant réussi à rester dans le peloton de tête mais il y a eu la pénalité et un autre malencontreux accrochage pour nous priver d'un résultat solide. Le Top 5 était sans doute à notre portée. Globalement, je me suis senti bien dans l'auto à Nogaro.
Eric était dans le bon rythme et même très rapide sur la fin. On se connaît bien, il y a une bonne cohésion entre nous et les indicateurs sont au vert pour la suite de la saison."
Blancpain GT World Challenge Europe, première
On parlait l'an passé de Blancpain GT Series Sprint Cup, l'appellation a été modifiée car on l'a alignée sur celles d'autres championnats similaires organisés en Asie et en Amérique du Nord. Mais la dose d'adrénaline sera au moins aussi forte qu'en 2018 !
Simon et l'Allemand Christopher Haase auront l'avantage de jouer la carte de la continuité chez Saintéloc. On s'attend à vivre de très belles courses à Brands Hatch, en Angleterre, les 4 et 5 mai.
Communiqué de presse Future Racing Commm