Suite à la course sprint de FIA F2 à Monza, en Italie, Dan Ticktum n'a pas pu ramener sa monoplace après avoir passé la ligne d'arrivée. Il a été disqualifié par la suite.

Sentiment mitigé pour l'équipe DAMS. Victorieux de la seconde course à Monza, Dan Ticktum a été par la suite disqualifié, laissant la victoire à Callum Ilott, leader du championnat FIA F2. Comme l'indique le règlement technique de la FIA F2, toutes les équipes doivent pouvoir prélever et donc fournir un échantillon de 0,8 kg d'essence à tout moment durant l'épreuve. Or, l'échantillon prélevé sur la monoplace de l'anglais n'était que de 0,5 kg.

Dans un communiqué, François Sicard, directeur général de l'équipe DAMS, a décidé de s'expliquer sur cette disqualification sur un problème connu des organisateurs.

"Depuis plusieurs meetings les organisateurs du championnat et leurs fournisseurs connaissent les problèmes rencontrés par les équipes avec les réservoirs d’essence. Celui de Dan a été révisé il y a trois manches et l’étanchéité n’a pas été solutionnée. Nous avions la bonne quantité d’essence au départ de la Course Sprint, nous en avons même mis un peu trop pour être certains de terminer l’épreuve et c’est un miracle que nous ayons pu passer le drapeau à damier'', explique-t-il. "Sur 12 courses, notre voiture #1 a dû abandonner six fois suite à des problèmes moteur et maintenant, comme la plupart des autres équipes, nous avons ces problèmes avec les réservoirs d’essence, et les conséquences sont dramatiques. Nous avons pu terminer la course mais la fuite a été telle que nous n’avons pas passé le contrôle technique après l’arrivée. C’est un problème totalement indépendant du pilote, de l’équipe et des ingénieurs qui ont parfaitement calculé la quantité d’essence requise pour la course. Ceci prive Dan et DAMS d’une magnifique victoire après avoir dominé l’intégralité de l’épreuve, et je comprends pourquoi il est aussi déçu que nous ».

Une situation "inacceptable'' pour DAMS

Pour François Sicard, cette situation n'est pas acceptable. Les problèmes de fiabilité doivent être solutionnées au plus vite.

"Ces problèmes de fiabilité ne peuvent pas continuer à ce niveau de la compétition, notamment avec les budgets requis pour pouvoir courir et être compétitifs. C’est tout simplement inacceptable. Depuis le début de la saison, toutes les équipes de F2 ont rencontré beaucoup trop de problèmes techniques sur lesquels elles n’ont aucun contrôle. Il faut urgemment que les voitures deviennent fiables. Ce championnat est très compétitif et peut-être vraiment magnifique mais les organisateurs et leurs fournisseurs doivent immédiatement trouver des vraies solutions durables'', ajoute-t-il.