A l'occasion du meeting FIA F2 de Monaco, Théo Pourchaire, pilote ART Grand Prix, est revenu sur son début de saison avant la première course du week-end.

Le pilote français, leader du championnat des pilotes en arrivant sur le Rocher, a trois points d'avance sur le pilote Prema Frederik Vesti. Théo Pourchaire compte trois podiums lors des courses principales, dont une victoire acquise lors du premier week-end, à Bahreïn.

"Bahreïn a été un excellent week-end, voire quasiment parfait. A Jeddah, on avait une bonne performance mais malheureusement, j'ai fait une erreur lors de la première course. C'était un week-end à oublier. Après ça, c'était toujours positif avec des top 3 en qualifications, toujours des podiums en course longue. C'est ce que nous devons faire, être constant. La performance comme à Bahreïn, ce n'est pas tous les week-ends comme ça. Le niveau est très relevé. Notre objectif est de bien travailler, d'être constant, d'avoir le moins de souci sur la monoplace", explique-t-il à France Racing.

Concernant ses objectifs pour cette nouvelle saison, Théo Pourchaire est clair : "donner le meilleur de moi-même, ne pas avoir de regrets, me donner à 100%."

"L'an dernier, je me suis donné à 100%. Malheureusement, j'ai fait quelques erreurs, ce qui peut arriver quand on est jeune et avec peu d'expériences. On a également eu beaucoup de problèmes mécaniques. La dynamique n'était vraiment pas bonne l'année dernière. On a réussi à faire quelques victoires, quelques bons résultats et j'ai fini vice-champion. Je pense qu'il y a de nombreux pilotes qui auraient aimé faire ce résultat. Je suis quand même très satisfait et on a le potentiel cette année pour faire mieux", ajoute-t-il.

Victor Martins, son nouveau coéquipier

Théo Pourchaire a un nouveau coéquipier en 2023, à savoir le champion FIA F3 Victor Martins. Les deux pilotes se connaissent et la synergie au sein de l'équipe est là.

"La relation se passe bien. On se connait depuis le karting. Pour la communication dans l'équipe, c'est excellent. On se parle tous en français, on se connait tous depuis très longtemps. Tout est fluide, notamment lors des debriefs. Il y a toujours une rivalité parce que c'est mon coéquipier. Ça reste sain, on cherche à se pousser l'un et l'autre. Il donne tout, il veut réussir, tout comme moi. C'est plus compliqué d'avoir un coéquipier qui va très vite mais tant mieux pour moi parce que ça me fait progresser. C'est positif pour tout le monde", nous explique-t-il.