Sophia Floersch est l'une des rares femmes au haut niveau de la monoplace, avec Tatiana Calderón notamment. 

Être une femme en sport automobile, ce n'est toujours pas aussi simple. Dans un univers où l'homme prend plus de 98% de la place, certaines arrivent toutefois à se faire un chemin. C'est le cas de Sophia Floersch, qui sera en Formula European Masters la saison prochaine.

Dans une interview accordée à Females in Motorsport, elle explique la difficulté d'être une femme dans cet univers masculin.

"Parfois, c'est très difficile d'être une fille dans le sport automobile parce qu'il y a tellement de garçons. Il faut parfois avoir des couilles parce que beaucoup d'hommes disent que ce n'est pas possible pour les femmes car c'est un sport masculin. Il s'agit avant tout de croire en soi. Pour moi, il est toujours important de montrer aux garçons que je ne suis pas une fille sur la piste de course, mais lorsque je sors de la voiture, je suis une fille normale. J'aime me vernir mes ongles !'', déclare-t-elle.

Sa première course à 5 ans

Sophia Floersch est tombée dans le sport automobile toute petite. Elle a couru sa première course de karting alors qu'elle n'avait que 5 ans.

"Je suis arrivée dans le sport automobile grâce à mon père. J'ai fait ma première course à l'âge de 5 ans près de Munich. Après cela, je ne me suis jamais vraiment arrêtée. Pour moi, c'était comme une drogue'', explique-t-elle. "La raison pour laquelle j'ai continué à pratiquer ce sport était parce que sur la piste où je me rendais le week-end, il y avait une fille plus âgée, qui avait 4 ans de plus que moi. C'était bien parce que j'avais une amie là-bas''.