Après l’annulation surprise de l’ePrix de Montréal, la FE doit se tourner vers d’autres solutions. La difficulté ? Trouver un tracé de préférence urbain, et surtout, un emplacement pour une date. autosport.com affirme que le tracé de Birmingham pourrait être un candidat potentiel.
Les décisions impulsives s’accompagnent toujours de conséquences irrémédiables. Ou pas. C’est en tout cas ce qui est à l’origine de la suppression de l’ePrix de Montréal. En décembre dernier, Valérie Plante, maire de la ville, annonce l’annulation de l’édition dans le calendrier. Coup de tonnerre dans les hautes instances de la FE, Montréal étant hôte de la finale 2018. La cause ? Le coût trop élevé de l’organisation. Pourtant, la ville de Montreal aura à payer une amende, et souhaitait organiser une autre édition en 2019. Cette hypothèse a été rejetée, et la FE se retrouve avec deux courses en moins dans le calendrier. Quel candidat potentiel pour succéder à Montreal ? Et surtout, à quel moment dans le calendrier ?
Le circuit de Birmingham en tête de liste
Le directeur de la compétition, Alejandro Agag, déclare qu’il est possible que Montréal ne soit pas remplacée. En effet, de nombreuses écuries et pilotes sont satisfaits du calendrier actuel. La perspective d’augmenter le nombre de courses est toujours un coût supplémentaire en temps et en énergie. Dans le cas où Montréal serait remplacée, ce ne sera pas en juillet. New York incarnera la finale du Championnat, les 16 et 17 juillet.
Dans un récent article, nous vous avons expliqué que le circuit de Nosiring, en Allemagne, pouvait être un candidat potentiel. Cependant, d’autres alternatives apparaissent, à commencer par le circuit de Birmingham, en Angleterre. Situé dans une ville acteur de le révolution industrielle anglaise, le tracé présente plusieurs avantage. D’abord parce qu’il a déjà été expérimenté, notamment en F3000 jusqu’en 1990.
Le tracé est donc sûr, et est capable d’accueillir un événement automobile. Ensuite, la FE n’a pas accueilli de course en Angleterre depuis 2015 et l’ePrix de Londres. Ce serait une occasion de se rapprocher des partenaires commerciaux anglais et ouvrir de nouvelles perspectives pour le futur.
D’autres candidats face à Birmingham
Si toutefois Birmingham n’était pas éligible, d’autres alternatives existent. Des tracés de substitutions intéressaient aussi la FE. Le Norisring, comme déjà mentionné, qui est réquisitionné avant la tenue de l’épreuve de Montréal pour le DTM. Les circuits anglais de Brands Hatch et Donington. Le premier est connu pour pour ses épreuves en monoplaces et moto, et présente l’avantage de la proximité avec Londres.
Il a cependant été écarté en raison de ses infrastructures jugées « inappropriées » à la FE. Le second possède déjà une expérience en FE. Il a été utilisé pour la course de simulation, en 2014. Il a été utilisé pour les essais de pré-saison, et de nombreuses écuries utilisent ses infrastructures comme soutien logistique.
Enfin, dès 2018, de nouvelles infrastructures verront le jour, offrant potentiellement à la FE un meilleur accueil pour une épreuve. Le seul inconvénient résiderait dans son aspect peu « urbain ». Cela s’éloigne de l’ADN de la FE et de ses épreuves au cœur des villes mondiales.