Alors que la Formule E enregistrait une perte de 64,9 millions d'euros au 31 juillet 2015, la société enregistrée en Angleterre fait état d'une nouvelle perte de 35,2 millions d'euros au 31 juillet 2016.
Les comptes de la saison 2015-2016 ont été publiés récemment. Selon ses derniers, les pertes sont de 35,2 millions d'euros. En regardant les comptes, on s'aperçoit que le chiffre d'affaires avoisine les 56,6 millions d'euros. Les coûts ont augmenté par rapport à la saison précédente, passant de 75,7 millions à 81,2 millions d'euros, soit une hausse de 6,8%.
Le sponsoring et les divers revenues représentent la somme de 38,9 millions d'euros, soit une augmentation de 93% ! Le poste "prestations de service'' reste stable entre les deux saisons. Afin de combler son déficit, l'entreprise britannique a contracté un prêt auprès de sa holding basée à Hong-Kong. Ce prêt avoisine les 45 millions d'euros.
Un système économique qui va mieux
Le système économique de la Formule E a pris des couleurs lors de cette dernière saison. Si on regarde les différentes sources de revenues, on compte :
- les frais d’inscriptions des équipes qui s’élevaient à 2,2 millions d’euros par équipe (soit 22 millions au total) ;
- les frais de candidatures pour les villes qui accueillent la Formule E d’un montant de 100 000 euros. Aussi, dans une enquête parue en 2014, The Telegraph révèle que la FIA reçoit de l’argent de la Formule E. Selon le journal Britannique, les équipes versent 50 000 euros, les courses 100 000 euros et la holding d’Alejandro Agag 15 millions ;
- le sponsoring a pris un coup de boost, comme expliqué plus haut. Ce poste a augmenté de 93% en une saison. Rappelons que pour la première saison, DHL, Visa, Julius Bär et TAG Heuer ont déboursé seulement 1,7 millions d’euros.