Indy 500, Pagenaud se sent "plus en confiance que l'an dernier"

Simon Pagenaud va prendre part à son 12e Indy 500, une épreuve qu'il a déjà remportée en 2019. Cette année sera sa deuxième tentative avec le Meyer Shank Racing, et après les premiers roulages, la confiance est là.

Il fêtait, hier, ses 39 ans, et pour l'instant Simon Pagenaud est tout sourire après les premiers essais pour cet Indy 500 où les voitures sont très différentes du reste de la saison. Les équipes y viennent avec un châssis spécifique et ici il est primordial de trouver immédiatement le bon réglage et d'avoir la bonne vitesse (avec et sans aspiration) et que le pilote se sente bien à bord.

Pagenaud est plus confiant que l'an dernier

Pagenaud a terminé en 3e position de la séance du jeudi où les pilotes ont pu rouler en peloton, à l'aspiration, ce qui représentera la majeure partie de leurs conditions de roulage pendant l'Indy 500, d'où l'importance d'être rapide et de prendre ses repères. Ce vendredi, c'est le Fast Friday, les voitures gagneront 100 ch, ce qui donnera de nouvelles infos sur la pointe de vitesse des monoplaces.

La voiture semble bien se comporter, Simon, tu as l'air assez content ?

Bien sûr, ici, déjà on a une voiture spécifique pour l'Indy 500, mes mécaniciens ont fait un bon travail dessus, on a de bonnes pièces aérodynamiques et notre voiture a la performance en terme de vitesse, ce qui est déjà un gros avantage, et la voiture se comporte bien dans le trafic.

On peut espérer faire de bonnes choses, aujourd'hui j'étais à l'aise dans la voiture, on continue à très bien travailler, ce vendredi on verra où on se situe avec le maximum de puissance et la vitesse pure. Je me sens encore mieux que l'année dernière. C'est vraiment de bon augure, on a roulé avec l'aspiration aujourd'hui, on a su la prendre et la garder, ce qui est toujours bien et donne le sourire à tout le monde dans l'équipe.

Il y a un tel niveau aujourd'hui, est-il toujours important d'être qualifié devant pour avoir des chances de gagner ?

C'est effectivement très important, car quand on évolue dans le peloton, tout le monde bénéficie de l'aspiration de celui qui est devant soi. Ça devient difficile de doubler et donc il faudra se situer dans les quatre premiers lorsque les 30 derniers tours se présenteront pour avoir une chance de s'imposer.

Interview réalisée par Michaël Duforest

© Penske Entertainment: Joe Skibinski / Simon Pagenaud

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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