La 104e édition des 500 Miles d'Indianapolis est enfin là, un dimanche 23 août, une première dans l'histoire de l'IndyCar Series, tout comme le fait que la course se déroule à huis clos.

C’est donc Marco Andretti qui a signé la pole position, une première depuis 1987 de voir le nom Andretti en position de pointe lorsque son grand-père (Mario) l’avait réalisé.

Indy 500, le film de la course

Green Flag 1/200 : Rapidement, Scott Dixon prend le meilleur sur Marco Andretti, suivi par Takuma Sato. Ed Carpenter se fait tasser sur le mur par Zach Veach, le patron-pilote Ed Carpenter est contraint à des réparations.

Yellow Flag 6/200 : James Davison est victime d’une étonnante casse mécanique, la jante du pneu avant droit a explosé… le pilote du Dale Coyne Racing a terminé sa course avec le moyeu en feu…

Quelques pilotes optent pour un arrêt anticipé comme Pagenaud, Power, Askew afin de décaler la stratégie. Green Flag 13/200 : Dixon et Hunter-Reay sont à l’avant du peloton devant Sato et Andretti. Un léger frottement a eu lieu entre Pagenaud et Harvey. Le seul bloc Chevrolet du Top 10 est toujours Rinus VeeKay du Ed Carpenter Racing. Yellow Flag 25/200 : Marcus Ericsson est allé taper le mur. Cette neutralisation permet à la totalité des pilotes de plonger dans la voie des stands pour ravitailler.

Green Flag 32/200 : A la relance de la course, Simon Pagenaud prend la tête sur Oliver Askew. En tête de la course Pagenaud est bien plus à son aise, le pilote Penske semble se détacher de son adversaire direct, Oliver Askew, on approche du tour 45. A la fin du tour 44, Pagenaud et Askew rentrent dans les stands, le français ressort derrière l’américain. Sur la boucle 63, le leader Dixon stoppe à nouveau, alors que Rinus VeeKay a tapé légèrement son muret des stands et a légèrement fauché un mécanicien, le néerlandais écopera d'un Drive Through pour cette incartade.

Au tour 75, Dixon mène devant Askew, Pagenaud, Castroneves, Sato, Rossi, Power, Kimball, Andretti et Ferrucci pour le Top 10. Les trois pilotes Penske, Pagenaud, Castroneves et Power sont rappelés aux stands dans le tour 76.
Yellow Flag 85/200 : le canadien Dalton Kellett va frapper le mur, c'est l'abandon pour le pilote de l'Ontario. En tentant de prendre une aspiration sur Ben Hanley, le pilote du A.J. Foyt est envoyé dans le mur. Une neutralisation dans laquelle Dixon stoppe au stand, Sato également, Rossi, Newgarden, Hunter-Reay. Les pilotes Penske attendront le tour 90 toujours sous neutralisation pour changer leurs gommes.

Green Flag 92/200 : La relance aura été de très courte durée, à l'arrière du peloton, Conor Daly est en perdition, mais Oliver Askew est arrivé à une vitesse folle dans le mur de l'infield ! Yellow Flag 92/200 : la violence est extrême, les pilotes vont bien, à priori, et vont aller au centre médical pour de plus amples examens, les genoux de Oliver Askew seraient peut-être touchés.

Green Flag 100/200 : la relance est donnée à la mi-course, Dixon est en tête, Rossi fait sauter le bouchon Sato, derrière Ferrucci double Newgarden. Au tour 103, Rossi prend le leadership face à Dixon. Le néo-zélandais ira se rassurer en reprenant les devants, les deux pilotes se jaugent à présent. Les duellistes Dixon et Rossi se sont échangés la position de tête pendant près de 20 tours, Sato est en arbitre en troisième position.

Yellow Flag 122/200 : Alex Palou part tout seul à la faute au virage 2, le pilote espagnol en termine là pour le compte du Dale Coyne Racing. Une neutralisation qui rappelle la plupart des pilotes dans les stands, il y a eu un contact entre Rossi et Sato, lorsque le pilote américain est ressorti sous le nez du japonais. Et suite à ce contact, Alex Rossi est pénalisé, il doit se placer au fond du peloton.

Green Flag 132/200 : Dixon reprend son bien, Rosenqvist était devant la meute sur une stratégie décalée. Simon Pagenaud a endommagé son aileron avant face à Ryan Hunter-Reay et le pilote Penske devra rentrer au stand pour le changer sous drapeau vert.
Yellow Flag 145/200 : Et bien c'est terminé pour Alexander Rossi, qui perd tout seul le contrôle au Turn 2, un peu d'exigence sur le volant à l'intérieur du virage qui l'envoie sur le mur extérieur ! Un des favoris pour la victoire (avant sa pénalité) en moins.

Green Flag 154/200 : A la relance Dixon emmène Sato, alors que Pagenaud a fait un Splash & Dash, un ajustement aérodynamique et du carburant sur les mêmes pneus. Sato a pris la tête de la course au tour 157, l'intensité de la course va progressivement monter de même que l'agressivité. Dans les tours 170, les pilotes effectuent un nouvel (et dernier ?) arrêt aux stands, Dixon et Sato sont toujours à la lutte, on mise sur ces deux hommes pour la victoire.

Nous sommes dans les 20 derniers tours, Sato et Dixon sont à la lutte, Rahal et Ferrucci ne semblent pas pouvoir les rattraper à la régulière. Si l'un ou l'autre s'impose, il s'agira de leur deuxième victoire à l'Indy 500. Takuma Sato épouse parfaitement le muret des stands sur toute la longueur avant de reprendre une trajectoire normale pour le virage 1, cela contrarie l'offensive de Scott Dixon. Les 10 derniers tours se présentent où les leaders arrivent dans le trafic. A 7 tours du damier, Sato se fait ralentir par le trafic, Dixon et Rahal en profitent pour gagner du terrain.

Yellow Flag 195/200 : Spencer Pigot a percuter le mur de séparation de l'entrée des stands, le choc a été violent, les protections ont été déplacées de quelques centimètres. En perdition au Turn 4, le pilote frappe le mur et revient en perdition sur le séparation qui le renvoie violemment sur le mur extérieur. Si la course est neutralisée sous drapeaux jaunes, cela signifie la victoire de Takuma Sato, à moins d'un Drapeau Rouge ? Les commissaires interviennent au chevet du pilote, qui pourra se relever tout seul après avoir été sonné.

C'est donc le japonais qui remporte cette édition 2020 des 500 Miles d'Indianapolis, Scott Dixon termine deuxième et Graham Rahal en troisième position. Le Rahal Lettermann Lanigan Racing place ses deux pilotes sur le "podium" virtuel (qui n'existe pas à Indianapolis). Pour la petite anecdote, chaque fois que Fernando Alonso participe à la course, c'est Takuma Sato qui gagne (2017 et 2020).