Catégories: IndyCar

IndyCar, ça recrute du coté de l'endurance

5 membres de l'équipe Nissan LMP1 ont décidé de s'aventurer de l'autre coté de l'Atlantique, en Indycar, après la fin de l'aventure Nissan. Pour le plus grand bonheur de l'équipe KV Racing Technology, qui est présente aux 500 Miles d'Indianapolis avec, notamment, Sébastien Bourdais au volant.

Chez KV Racing Technology, le recrutement a commencé dès Long Beach en avril dernier, avec l'arrivée de Chris Mower en qualité de Team Manager. Il fut suivi par Zach Eakin, ingénieur de course de Stefan Wilson. Andy Brown et Chris Muir, précédemment ingénieur et mécanicien chez Nissan, s'occupent eux désormais de la monoplace de Matthew Barbham.

Recruté directement par Chris Mower, Zach Eakin était déjà familiarisé avec l'Indycar, ayant été ingénieur chez Ganassi jusqu'en 2011, avant de commencer l'aventure de l'endurance en 2012.

Pour Eakin, il y a beaucoup de points communs entre les 24h du Mans et les 500 Miles d'Indianapolis : « Des centaines de milliers de personnes tournent pour Le Mans, il en va de même pour les 500 Miles. Se sont deux des plus grands évènements dans le monde, sur deux continents différents avec des publics complètements différents ». Zach Eakin mesure sa chance de pouvoir enchaîner d'une année sur l'autre les 24h du Mans et les 500 Miles, deux compétitions du sport automobiles très exigeantes physiquement, tant pour les pilotes que pour les personnels. « C'est incroyable de pouvoir faire les deux. Ces compétitions sont réelles, elles durent sur plusieurs semaines, se sont de grands évènements. »

Deux compétitions majeures de deux séries que l'on pourrait croire à l’opposé l'une de l'autre. Pourtant, KV Racing Technology n'est pas une exception dans le paddock américain. En effet, des anciens de l'endurance et du programme Nissan se trouvent un peu partout au sein des différentes équipes, aux quatre coins du paddock de l'Indycar et des 500 Miles d'Indianapolis. L'équipe Ganassi a, par exemple, elle aussi recruté une bonne poignée d'anciens de l'endurance.

Dorothée Julien

Passionnée par la F1 depuis ma plus tendre enfance (merci papa), j'ai commencé par écrire sur la F1 depuis quelques années, sans prétention aucune. J'ai depuis ouvert mon éventail à d'autres disciplines monoplace. Défenderesse des causes perdues, avocate du diable et féministe, il faut éviter de me lancer sur le sujet des femmes dans le sport auto. Actu, ou articles de fond, tout peut passer sous ma plume, à l'exception de l'analyse technique, ma bête noire, mon croque-mitaine.

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