Qualifié 25e sur la grille de départ des 500 Miles d'Indianapolis, Simon Pagenaud fera tout pour remonter le peloton et ajouter une deuxième victoire à son palmarès.

Il garde le sourire, et c'est le plus important. Simon Pagenaud s'élancera ce dimanche de la 25e place sur la grille. La faute à une séance de qualification compliquée, et à une concurrence moteur féroce : dans le top 10, on retrouve neuf moteurs Honda, contre un moteur Chevrolet.

Simon Pagenaud affûté pour l'Indy 500

Le poleman, Marco Andretti, a effectué une moyenne de ses 4 tours chronométrés à 231,351 mph (372,32 km/h), loin devant Simon Pagenaud (228.836 mph). Une situation inattendue, surtout au vu du niveau de Chevrolet l'an passé : "L'Indy 500 a choisi son poleman cette année. C’est tellement un circuit de vitesse que le moindre petit détail fait une grosse différence. Malheureusement, on n’est pas aussi dominateurs que l’année dernière. Il semblerait que les voitures chez Andretti soient plus fortes."

Simon Pagenaud

228.836 mph pour Simon Pagenaud, pas assez pour se qualifier aux avant-postes.

Pourquoi cette performance ? Non sans se chercher des excuses, Simon Pagenaud l'explique par un mauvais concours de circonstances : "Nous avons tiré le numéro 27. Je suis donc le 27e pilote à être parti pour faire un temps. On n’a pas eu l’opportunité de faire une nouvelle tentative de qualifications en fin de journée, quand les températures étaient plus basses pour aller plus vite. Très honnêtement, je ne pense pas qu’on avait la voiture pour la pole. C’est frustrant, mais il reste la course, et on a pas mal de travail à faire pour bien régler la voiture. Cela ne sert à rien d'être négatif."

Prêt à en découdre dimanche

C'est un scénario de course bien différent qui s'offre à Pagenaud et au Team Penske. Contrairement à l'an dernier, où le français était parti en pole, tout en inscrivant un rythme de course fort, il faudra à Simon Pagenaud remonter dans le peloton pour espérer se battre pour la victoire finale : "L’année dernière, c’était une expérience en or : les autres nous chassaient. Cette année, c’est l’inverse : c’est nous qui chassons. Il semblerait que on n’a pas la voiture la plus rapide. Dès le coup d’envoi, il va falloir être agressif dans les dépassements et remonter. Il va falloir jouer de l’expérience pour remonter. Il faut absolument que je sois dans les premiers dans les cinq derniers tours pour jouer la gagne."

Mais celui qui n'enlève jamais sa bague de vainqueur de l'édition 2019 ne se laisse pas abattre : "Je ne pense qu’à cette course, et j’irai jusqu’au bout. [...] En course automobile, il y a des hauts et des bas. L’année dernière, on a remporté la course en partant de la pole position. C’est un sport d’équipe, et il faut savoir faire le dos rond de temps en temps et travailler pour remonter à l’avant."