Fabio Quartararo est sous contrat avec Yamaha jusqu'à la fin de la saison 2026. Le pilote français a accordé un entretien au journal espagnol AS, expliquant sa vision pour son avenir en MotoGP.
C'est sans détour que Fabio Quartararo s'est exprimé lors d'une interview avec le journal espagnol AS. Le pilote français, actuellement sous contrat avec Yamaha, revient sur les raisons qui l'ont poussé à rester avec le constructeur japonais.
"Quand j'ai décidé de rester chez Yamaha, c'était parce que le projet me plaisait, et je pense aussi que mon ego me disait que nous avions gagné et que nous étions au plus bas. Je veux donc gagner à nouveau, et c'est un défi personnel. Je ne veux pas abandonner quand tout va mal, et c'est Yamaha qui m'a donné l'opportunité d'entrer en MotoGP quand j'étais un inconnu", explique-t-il. "Ce n'était pas seulement une question d'argent, mais aussi de projet."
Fabio Quartararo revoit sa vision sur son avenir
Le Champion du Monde 2021 admet aujourd'hui ne plus vouloir croire en un projet mais aimerait avoir une moto capable de se battre pour la victoire voire le titre mondial.
"A l'avenir, je ne veux pas d'un projet, mais plutôt d'une moto prête, sur laquelle je peux rouler et avec laquelle je peux me battre pour gagner dès la première course", ajoute-t-il.
En parallèle, il revient sur ses performances de la saison et la progression de la Yamaha. Le pilote français a décroché quatre pole positions en 2025 et a signé une deuxième place lors du Grand Prix d'Espagne.
"Nous avons progressé. L'an dernier, mon meilleur résultat en Q2 était une septième place, et maintenant nous avons décroché quatre pole positions et cinq premières lignes, mais le plus grand défi maintenant est de réussir en course. On pense que Fabio n'est rapide que sur un tour, mais ce n'est pas le cas", déclare-t-il. "J'ai toujours été plus un pilote de course qu'un pilote de qualifications, mais là, on roule très vite sur un tour et toutes les difficultés sont en course. Je pars premier et en trois tours, je suis huitième, mais ce n'est pas seulement à cause des autres pilotes, mais parce que lorsqu'il y a d'autres pilotes, on a plus de difficultés, car ils ont un moteur plus puissant, il faut se rapprocher et on ne trouve pas la bonne trajectoire. Du coup, on pilote complètement différemment en groupe et le problème est décuplé."