Johann Zarco ne remplacera pas Marc Márquez en 2024

Johann Zarco a confirmé, en amont du Grand Prix d'Australie, qu'il respectera son contrat avec LCR Honda la saison prochaine et renonce à remplacer Marc Márquez chez Repsol Honda.

La fin d'une polémique. Johann Zarco était pressenti pour remplacer Marc Márquez la saison prochaine, malgré un contrat avec LCR Honda. Cette idée n'a pas plu à son futur employeur Lucio Cecchinello qui n'a pas hésité à menacer son constructeur. Alors que les pilotes sont à Phillip Island, le pilote français a exclu tout passage chez Repsol Honda.

"Nous avons décidé de poursuivre le projet de Lucio Cecchinello pour les deux prochaines années. De cette façon, l’équipe LCR Honda aurait l’opportunité de se développer dans les années à venir. Je préfère faire un bon travail de développement au cours des deux prochaines années avec l’équipe de Lucio, essentiellement de la même manière que l’équipe Pramac a aidé Ducati ces dernières années, c’est la direction que nous voulons prendre en ce moment", explique-t-il à GPOne.

Qui pour remplacer Marc Márquez chez Repsol Honda ?

Honda va devoir chercher un autre pilote pour remplacer Marc Márquez. La piste Maverick Viñales est également à exclure pour le constructeur japonais. Le pilote espagnol a fait savoir en conférence de presse être pleinement engagé avec Aprilia la saison prochaine. Du côté de Miguel Oliveira, autre pilote sur la liste, il affirme ne pas avoir reçu d'offre concrète de la part du HRC.

Rappelons qu'il existe un accord entre les constructeurs et les équipes empêchant un pilote sous contrat de recevoir une offre d'un concurrent. Dans le cas d'Alex Rins, le pilote espagnol disposait d'une clause lui permettant de partir avant la fin de son contrat s'il recevait une offre d'une équipe d'usine.

Ce point a justement fait réagir Aleix Espargaró dans le paddock de Phillip Island. Le pilote Aprilia explique que les contrats des pilotes sont souvent rompus par les équipes et non les pilotes eux-mêmes, sauf dans le cas d'un accord commun. Ils pensent également que l'IRTA protège davantage les équipes que les pilotes, qui devraient lancer une association prochainement.