Durant la Sprint, Marc Márquez et Francesco Bagnaia, alors premier et deuxième de la course, ont dû ralentir pour laisser passer des concurrents suite à une alerte pour la pression des pneus. Après l'arrivée, le leader du classement des pilotes a même été sous enquête.
Ducati a connu des difficultés avec la pression des pneus ce samedi après-midi. La première victime a été Francesco Bagnaia. Le pilote italien, parti depuis la pole position, a dû ralentir dans le cinquième tour. Il a reçu un avertissement sur son tableau de bord. Pedro Acosta l'a doublé, mais aussi Enea Bastianini et Fabio Quartararo. Il finit la Sprint à la 7e place.
Après la course, Francesco Bagnaia a indiqué que sa Ducati lui a donné une mauvaise information. Le pilote italien déclare avoir eu des problèmes sur son tableau de bord avant le départ.
"J'ai reçu un message sur le tableau de bord indiquant que j'étais sous la limite de pression. J'ai essayé de laisser partir d'autres pilotes, mais le message persistait. J'étais sûr d'être pénalisé, mais en arrivant au stand, j'ai constaté que je n'étais pas sous le coup d'une enquête. C'était étrange. Puis j'ai regardé les données et, dès le deuxième tour, j'étais au-dessus de la limite. C'est assez étrange d'avoir ce genre de problème", explique-t-il au site MotoGP.
Marc Márquez sous enquête... pour rien !
Le tour suivant, Marc Márquez a été obligé de ralentir pour laisser passer Pedro Acosta. Il reprend la première place dans le 8e tour. Une fois passé le drapeau à damier, le pilote espagnol est placé sous enquête pour la pression des pneus, tout comme Alex Rins et Ai Ogura. Rapidement, l'enquête est abandonnée.
"L'enquête d'après-course sur la pression des pneus des pilotes n°93, n°42 et n°79 a rapidement révélé un réglage incorrect de la pression minimale dans le système d'avertissement de la direction de course. Aucune autre mesure ni enquête n'a donc été nécessaire. Tous les pilotes ont respecté la pression minimale requise. Ce système de contrôle est distinct de tout système d'avertissement utilisé par les équipes et n'est pas visible par les équipes ou les coureurs pendant la séance. Chaque équipe contrôle ses propres paramètres et les avertissements envoyés aux tableaux de bord de ses coureurs concernant la pression minimale des pneus", explique la direction de course dans un communiqué.