Pol Espargaró espérait faire son retour sur la grille MotoGP à l'occasion du Grand Prix d'Allemagne. Finalement, ce ne sera pas sur le Sachsenring que le pilote espagnol pourra chevaucher sa Tech3 GASGAS.
Jonas Folger reste le coéquipier d'Augusto Fernández pour la prochaine manche du Championnat du Monde MotoGP. Pol Espargaró a passé des examens médicaux à Barcelone ce mardi, avec le directeur médical du MotoGP, Angel Charte.
Une tomographie par résonance magnétique a révélé que les trois vertèbres cassées du pilote espagnol n'ont pas encore guéri si parfaitement que la participation au Grand Prix d'Allemagne ne peut être autorisée. Le risque de dommages permanents en cas de chute ne peut pas encore être exclu.
Pol Espargaró, impatient de revenir en MotoGP
Pol Espargaró n'a pas roulé depuis la deuxième séance des essais libres du Grand Prix du Portugal, première manche du calendrier MotoGP. Le pilote espagnol souffrait d'une contusion pulmonaire, d'une fracture de la mâchoire, dont il a été opéré, et d'une autre à la vertèbre dorsale. La fracture de sa mâchoire a affecté l'ouïe de Pol Espargaró tandis que la contusion pulmonaire a considérablement affecté sa capacité pulmonaire et sa capacité respiratoire. S'il s'était écouté, il serait remonté en selle plus tôt.
"Si j'avais pu prendre la décision, j'aurais roulé à nouveau au Mans à la mi-mai. Après la séance d'essais sur une Superbike à Aragón, j'ai voulu concourir au Mugello. Mais après les dernières radiographies, le directeur médical du MotoGP, le Dr. Charte, m'a dit que je devrais attendre encore quelques jours", déclare Pol Espargaró à Speedweek.
Ce dernier revient également sur son expérience après son accident et sa rencontre avec un médecin qui a eu une influence sur sa santé psychologique.
"Un médecin a soudainement annoncé que mes trois vertèbres cassées devaient être fixées avec des vis et des plaques. Il a dit qu'ils ne pourraient être enlevés qu'en septembre et que la rééducation pourrait alors commencer. Cela signifiait que la saison aurait été finie. A ce moment, je suis tombé dans un trou noir. J'étais complètement détruit psychologiquement. Je n'ai plus jamais été soigné par ce médecin. Comme on m'avait donné des médicaments très puissants contre la douleur, la portée de ces descriptions ne m'était pas vraiment claire au début. J'étais comme en transe", explique-t-il, ajoutant que finalement, ses vertèbres n'ont pas subi une opération.