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C'est à l'occasion de l'European Le Mans Series, que nous avons pu nous entretenir avec Paul Petit. Actuel pensionnaire du Graff Racing, le voilà en lutte pour le titre cette année.

Paul, tu es un pilote typé endurance puisque tu as fais tes débuts en VdeV en 2014. Une autre saison dans la même série en 2015, puis un passage en LMP3 en ELMS avec le Graff Racing. Vice champion dès la première saison, ce qui te propulses en LMP2 cette année et tu es déjà en lutte pour le titre. Tu as l’air de t’acclimater très rapidement aux nouveaux environnement !

Oui très bien, ça fait maintenant 3 ans que je suis avec Graff Racing (depuis ma 2ème saison V de V), on évolue très bien ensemble catégorie par catégorie. Le titre de vice-champion l’année passée nous a mis en confiance pour cette année. Nous sommes 3ème au championnat on est assez ambitieux, là on vient de faire une belle qualification (NDLR : ils partiront 3ème lors du départ) et du coup on vise le podium.

Se relever...

Tu as subi un gros crash à Pau qui t’as éloigné des circuits pendant 1 an. Tu as une manière différente d’aborder la course en général depuis cet incident ?

Cet accident m’as apporté d’un point de vue personnel, beaucoup de maturité. Une prise de conscience et à partir de là j’ai vraiment pu commencer ma carrière ça a été dans mon malheur un déclic.
Pour ce qui est de la sécurité dans les catégories inférieurs, justement les 2.0, offrent beaucoup de sécurité et d’assurance au pilote pour éviter de se faire mal. Après ça n’empêche pas les accidents, il y a beaucoup de pilotes et quand on est jeunes forcément on est fougueux. Mais plus tu montes en catégorie plus tu prends de la maturité parce que au-delà de ne représenter que toi tu représentes un team.

On cite souvent ton père lorsqu’on parle de toi, de par son palmarès et son rôle dans ta carrière sportive, qu’est-ce que ça représente pour toi ?

Oui c’est lui qui m’a mis au sport auto, pas forcément avec la volonté que je fasse de la compétition vu que c’est un sport qui est très compliqué aujourd’hui. Heureusement ça évolue dans le bon sens pour moi mais mon père est totalement à part de ma carrière de pilote que je gère absolument seul. Évidemment il a un regard extérieur qui peut m’apporter parfois mais à l’heure actuelle nous avons une relation père-fils qui est assez éloigné du sport auto quand nous échangeons.
Quand j’étais plus jeune il y a eu pas mal de comparaisons mais grâce à l’entourage de confiance et de qualité qu’il y a autour de moi, j’ai pu garder les pieds sur terre pour rester focaliser sur mes objectifs personnels. Et par sur tout ce qui gravite autour de moi et la carrière de mon père dans le passé.

Avenir et ambitions

Ta dernière sur ce circuit l’an passé a été victorieuse. Tu as signé ton premier podium de la saison il y a un mois au Red Bull Ring. Tu penses que comme l’année dernière vous pouvez bien finir et quelle sont tes attentes de ce weekend ?

Comme chaque année enflait, vu que chaque fois c’est notre première saison dans une nouvelle catégorie il y a toujours une période d’acclimatation. Le championnat ne propose pas énormément de courses, d’une certaine manière c’est frustrant vu qu’on à que 6 courses. On n’as pas trop le droit à l’erreur. Là depuis le début de cette année on a bien commencé avec une bonne marge de progression ce qui fait notre force comme l’année dernière. Notre potentiel on l’exprime plus vers la mi-saison,  ce weekend toutes les forces en présence sont bien présentes, je suis prêt à faire une belle course.
Mes coéquipiers Enzo Guibbert et Eric Trouillet également, la fin de saison s’annonce bien. Il y a beaucoup de niveau, de teams qui montent en puissance donc ça promet une fin de saison très serrée. Je pense que ça va se jouer sur des détails car sur la piste tous les pilotes ont un niveau assez haut et à chaque course ça promet un beau spectacle avec les 4 premiers en 30 secondes.
On a une bonne fin de saison devant nous pour éventuellement chercher le titre mais sincèrement on y pense pas trop on est bien où ou on se trouve. On va finir la saison en prenant les courses les unes après les autres.

L'amour du Mans

Le Mans reste-il ton objectif principal ? Tu as participé au Road to Le Mans en 2016, pas cette année, comment tu le ressens ?

C’était un peu plus frustrant cette année, mais j’ai la chance de participer au championnat ELMS qui est un des championnats majeurs en endurance aujourd’hui. Je suis dans un team très professionnel qui me fait progresser, mon but c’est d’être un pilote professionnel. Je ne veux pas faire Le Mans juste pour dire j’ai participé au Mans. Je ne suis pas dans l’optique de participer à de grandes courses dans l’immédiat bien qu’elle fassent envie. Je n’y participerais que pour y faire un résultat et non pas comme je vois certains pilotes faire Le Mans seulement pour y participer. Je le ferais quand j’aurais les moyens qu’il faut, la bonne équipe et la maturité, à ce moment-là ce sera pour gagner !

Malgré ta carrière très centrée en endurance, si tu étais amené à changer pour un format plus sprint, ce serait par exemple la Formule E ?

Bien sûr, je pense que tous pilotes sont attirés par les formules sprint, en endurance je trouve vraiment mon bonheur. Ce sont des championnats qui proposent de belles courses avec de superbes voitures comme les LMP2. On ne trouve pas beaucoup de voitures avec de telles sensations dans beaucoup d’autres championnats même en sprint. Pour ce qui est de la FE, c’est un championnat intéressant très ouvert qui se développe bien alors pourquoi pas.

Propos recueillis par Jules Beaumont.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery interval="3" images="28358,28357,28356,28355,28354,28352" img_size="full"][/vc_column][/vc_row]