A trois rallyes de la fin de saison, aucune décision n'a été fait concernant le nom du prochain champion du monde des rallyes. Sébastien Ogier est pour l'instant en tête du classement général avec seulement dix-sept points d'avance sur Thierry Neuville.

Après une période d'un mois sans épreuve, le dernier étant l'Allemagne, remporté par Ott Tanak, le WRC revient ce week-end en Catalogne.

Un peu d'histoire

Le Rallye d'Espagne fait ses premiers tours de roues en 1957 avant d'intégrer le calendrier du championnat d'Europe des Rallyes en 1975. Le rallye était basé sur la Costa Brava, à Lloret de Mar. En 1991, l'épreuve devient une manche du WRC dont le premier vainqueur est un certain Armin Schwarz sur Toyota Celica GT-4. En 2002, l'épreuve déménage à Salou pour devenir entièrement une épreuve asphalte. Le retour du mixte refait son apparition en 2010. Sébastien Loeb détient le record de victoires sur les terres espagnoles avec sept victoires entre 2005 et 2012.

Retour en 2017

Seul rallye à avoir une surface mixte, les spéciales sur terres contrasteront avec celle d'asphalte qui sont très rapides et ne laisse aucune place à l'erreur. La cérémonie de départ aura des airs de vacances, celle ci aura lieu jeudi soir sur le front de mer de Salou situé au sud de Barcelone. La journée du vendredi se passera sur terre avec des spéciales quasi identiques de celle de l'an dernier. La spéciale de Terra Alta offrira toutefois plusieurs sections de bitume et de nombreux changements de surface.
Samedi, direction le nord-est avec deux nouvelles spéciales dont une qui se déroulera à contre-sens de l'an dernier. Deux des spéciales de la journée se dérouleront sur le front de mer de Salou. La dernière journée est marathon, six spéciales sans assistance. Les spéciales sont là, identiques à l'an dernier. Le rallye se terminera avec la Power Stage de Santa Marina.

Beaucoup de changements cette année à commencer par la cérémonie de départ. Plusieurs des spéciales du samedi sont nouvelles comme celle de El Pont d'Armentera et Savallà. La Power Stage de Santa Marina avait déjà été empruntée lors de l'édition de 2012.

Ce qui attend les pilotes

Il s'agit de l'unique épreuve dont les surfaces vont se mélanger, le vendredi est consacré à la terre suivi de deux journées du asphalte. Les pilotes devront régler leurs autos pour la terre ainsi que pour l'asphalte. Les mécaniciens auront cependant plus de terre pour retravailler les réglages lors de l’assistance de la première journée. Les pilotes devront rapidement modifier leurs styles de pilotage est s'adapter rapidement aux changements de surface. Comparable à une piste de circuit, les spéciales sont ultrarapides, fluides et peu bosselées.

Côté engagées

Tout le monde est présent en WRC. L'épreuve espagnole sera l'occasion de faire les premiers tours de roues pour Mikkelsen dans sa nouvelle écurie. Ce qui constituera une aide pour Neuville pour décrocher le titre en constructeur chez Hyundai. En WRC-2, un plateau plus pauvre vu que ce n'est pas une manche obligatoire pour la catégorie, seulement seize autos avec notamment les français Yoann Bonato, Yohan Rossel, Eric Camilli et Pierre Louis Loubet. En WRC-3, dernière manche de la catégorie, seulement cinq équipages français dont Folb, Ciamin, Astier, Guibert et Gomez.