Après une première édition en 2018 pleine de promesses pour le soixantenaire du circuit de Charade, les équipes du dynamique Claude Michy ont remis ça en 2020. Le défi était de taille avec les restrictions que l'on connaît à l'heure actuelle, pourtant chez PHA on a tenu la barre !

Et la barre a été placée très haut ! Avec notamment deux invités de très grand prestige : René Arnoux sur une Ferrari 312 B3 de 1974 et Gérard Larrousse sur une Porsche 917 LH. Une seule ombre au tableau pour les organisateurs : un mauvais temps persistants qui ne les a vraiment pas aidé. Avec un petit 3 degrés le samedi matin et seulement quelques rayons de soleil dans l'après-midi, une pluie persistante tout le dimanche.

Charade Heroes, une pluie d'émotions

C'est un René Arnoux tout sourire qui a repris le volant sur le circuit de Charade. Sur une piste parfois piégeuse le samedi, l'ancien pilote de Formule 1 a roulé sur un gros rythme lors de ses démonstrations. Le dimanche, sous une forte pluie, il n'a pas non plus ménagé sa monture. A 72 ans, il possède toujours un gros coup de volant. Cette Ferrari 312 B3 de 1974 est le châssis n°12 et a été pilotée par Niki Lauda en son temps.

Sur un rythme plus modéré (mais néanmoins soutenu !), Gérard Larrousse a effectué plusieurs tours au volant d'une spectaculaire et monstrueuse Porsche 917 LH. C'était la première fois qu'une Porsche 917 posait les roues à Charade !

 

Les motos étaient également mises à l'honneur grâce à l'amicale Spirit of Speed. Le champion auvergnat Christian Sarron était présent. Champion du monde 250cc en 1984, vainqueur du bol d'or en 1994 (avec son frère Dominique et le japonais Yasutomo Nagai), Christian Sarron a régalé les spectateurs avec ses anecdotes et sa sympathie. Méconnus, Christian et Dominique Sarron possèdent pourtant un impressionnant palmarès ! Le champion a même pris la piste avec sa Yamaha TZ750 de 1977  avec laquelle il a terminé vice-champion du monde FIM 750.

Bien entendu, il y avait plusieurs plateaux composés de voitures de tourisme, de prototypes et de monoplaces anciennes qui ont assuré le spectacle. Naturellement, les monoplaces de la Classic Racing School de Julien Chaffard évoluaient à domicile ! Et le boss a lui même pris le volant tout en prenant du temps pour conseiller ses pilotes.