Avant le départ de la 5e étape du jour, Daniel Elena a poussé un coup de gueule envers la direction de course du Dakar. Un avis que comprend Sébastien Loeb.
La journée de mercredi, l'étape 3 de ce Dakar 2019 a été une spéciale difficile pour Sébastien Loeb et Daniel Elena. Un parcours compliqué à cause d'une erreur de note de l'organisation.
Sébastien Loeb, "je comprends sa colère"
"Daniel ne veut plus continuer. Il est fâché, en colère, vexé. Il a le sentiment de s’être fait avoir. Je parle là de notre mésaventure de mercredi, quand on a perdu plus d’une demi-heure à ‘’jardiner’’ dans les dunes entre San Juan de Marcona et Arequipa.
À la base, je pensais que c’était de sa faute. On n’a pas trouvé le way-point qu’il faut valider. Normalement, il s’ouvre quand tu t’en approches à 800 mètres. Là, on est allé jusqu’à son centre et rien ne s’est produit. Forcément, j’ai pourri Daniel. Mais ce n’était pas de sa faute…" explique Sébastien Loeb.
"On s’est rendu compte plus tard qu’il y avait une fausse note dans le road-book des organisateurs. D’autres pilotes l’ont aussi subie. Tout le monde peut faire des erreurs. Daniel en a fait, mais il les a toujours reconnues. J’en ai fait. Et je les ai assumées. Quand je rate un virage, je ne dis pas que c’est la faute au virage…
C’est rageant. Surtout que l’on paie toujours les conneries d’hier (mercredi). Là, on a crevé trois fois, alors que l’on n’avait embarqué que deux roues de secours, dans la poussière laissée par les gars de devant. On a fini sur un moignon de roue arrière gauche. On a encore perdu du temps."
"Mercredi soir, à Arequipa, j’ai fait une demande écrite aux commissaires de course pour qu’ils me recréditent du temps perdu. Ils viennent de me répondre. Et ça n’a pas abouti…" Les deux pilotes ont attaqué cette 5e étape le couteau entre les dents, un parcours qu'ils maîtrisent jusqu'à présent, ils sont en tête de l'épreuve au WP5.