L'objectif est clair dans le clan du Gazoo Racing South Africa, Toyota court après cette victoire au Dakar, ce sera l'objectif de cette édition 2019.

A l'instar de cette victoire qu'il leur manquait aux 24 Heures du Mans, Toyota aimerait aussi goûter aux joies dans cette traversée des dunes du Pérou.

Toyota au sommet des dunes ?

Au-delà d'enrichir le palmarès de la marque, et comme aux 24 Heures du Mans, des japonais se sont déjà imposés avant eux. Aux 24 Heures du Mans, c'est Mazda qui a devancé Toyota au palmarès de la classique Mancelle.
Au Paris-Dakar, c'est Mitsubishi qui collectionne les trophées. Si la marque au diamant n'est plus représentée, elle totalisent 12 victoires dont 7 consécutives lors des dernières éditions disputées en Afrique. Toyota est présent au Dakar depuis ses débuts en 1979.

C'est au micro de Motorsport que Glyn Hall a annoncé les objectifs. "L'année dernière, notre objectif était déjà de gagner, mais cette année nous devons le faire. Nous avons une bonne voiture, de bons pilotes, la même équipe que l'année dernière, ce qui constitue une continuité positive. Nous avons eu deux opportunités de gagner, mais nous avons fini deuxième et troisième. Cette année, nous devons y arriver."

Il est vrai que Toyota compte dans ses rangs des anciens vainqueurs du Dakar, Nasser Al-Attiyah (2011 et 2015) et Giniel de Villiers (2009). Mais il y a peut-être un autre grain de sable qui pourrait enrayer la machine.
Jean-Marc Fortin à la tête d'Overdrive s'est exprimé sur sa dernière implication au Dakar aux cotés de Nasser Al-Attiyah. Même s'il estime que la victoire finale peut être accessible par son pilote, il rappelle que Toyota s'est adjugé 6 spéciales sur 13 l'an passé.
Mais le défi sera toutefois de taille car les réglementations techniques sont un peu aléatoires selon ses dires, et il n'a pas pris part aux discussions l'an passé concernant l'engagement des pick-up Toyota. Il en résulte une bride différente et les V8 Toyota sont déjà amputés de quelques 40 ch. Outre cet écueil que dénonce Jean-Marc Fortin, il est de coutume de dire que c'est le Dakar qui choisit son vainqueur, suffisant pour le rassurer ?