Alors qu'en décembre dernier, le Conseil Mondial de la FIA a mandaté son président Jean Todt pour officialiser le contrat entre la Fédération et le promoteur du GP2, à savoir la FOM, les choses ont peu pour ne pas dire pas évoluées depuis. 

Nouvelle bataille de la FIA que cette réorganisation de la pyramide allant du karting à la F1 mais voilà, elle est tombée sur un os. La F2 tant voulue par la FIA visant à être la grande anti-chambre avant l'accès au pinacle du sport monoplace semble avoir du mal à renaître de ses cendres.
Abandonnée en 1984 pour laisser sa place à la F3000, ancêtre du GP2, elle a été relancée en 2008 pour concurrencer ce dernier avant d'être finalement abandonnée une nouvelle fois en 2012, faute de participants.

Autosport rapporte que la discussion a été traitée lors du Conseil Mondiale du Sport Automobile de mars mais rien n'a été dit durant la dernière réunion qui a eu lieu le vendredi 24 juin. Si on en croit le média britannique, Jean Todt pense que le GP2 est la meilleure solution pour la F2. Mais voilà, Bernie Ecclestone ne souhaite pas voir son championnat sous l'égide de la FIA. Seulement, la FIA n'est en discussion qu'avec le GP2 alors que des discussions pourraient avoir lieu avec RPM, organisateur du championnat de Formula V8 3.5, récemment lâché par Renault.

Ce mardi, la FIA a dévoilé son nouveau barème des points pour l'obtention de la super licence F1. On peut voir que la F2 garde un statut de privilégier avec l'obtention des 40 points nécessaires pour les trois premiers du championnat contre seulement pour les 2 premiers pour le GP2 et uniquement le champion pour la FIA F3, le WEC, la Formule E. Le champion de Formula V8 3.5 devra trouver 5 points pour obtenir sa super licence, 10 pour le champion GP3.

Si les négociations sont toujours en cours avec la FOM d'après Stefano Domenicali, la décision finale est loin d'être rendue.