Dans un peu moins de quinze jours, le championnat du monde de Formule 1 va déposer ses valises à Singapour une ville-état en Asie du Sud-Est, puis en Malaisie à Sepang.

La course de Sepang est apparue en 1999 au calendrier et le Grand Prix de Singapour en F1 a vu le jour en 2008, pourtant, Singapour avait déjà accueilli le Grand Prix de Malaisie, puis celui de Singapour dès le début des années 60.

Les débuts, Grand Prix de Malaisie

C'est en 1961 qu'est inauguré le circuit de Thomson Road, ancêtre du Grand Prix actuel appelé alors Grand Prix de Malaisie, à Singapour alors l'un des États constituant la Fédération de Malaisie. Ian Barwell s'impose au volant de son Aston Martin DB3S après avoir bouclé les 60 tours du circuit urbain.

Ancien Tracé, 1961-1973, image : wikimedia.org

Ancien Tracé, 1961-1973, image : wikimedia.org

Singapour vole de ses propres ailes

En 1965, Singapour décide de se retirer de la Fédération de Malaisie et prend son indépendance totale. À partir de 1966, la course devient officiellement, Grand Prix de Singapour.

Singapour continue d'accueillir une course de Formule Libre, en 1961 c'était une course de Super Tourisme, puis dès 1962 au sein de la Malaisie une épreuve de Formule Libre et Moto. Des monoplaces issus de la F1, F2, Formule Holden (Australie), mais également des monoplaces américaines. Le règlement est bien plus souple que la F1 et les coûts moindres.

Lee Han Seng, pilote local, remporte la première édition du Grand Prix de la toute jeune nation indépendante sur Lotus 22 à moteur Ford.

Il y aura encore sept courses disputées à Singapour, l'ultime Grand Prix est couru en 1973, l'Australien Vern Schuppan gagne l'épreuve avec sa March 722 Ford.