Déjà incontournable dans le monde du sport automobile, Oreca l'est bel et bien également aux 24 Heures du Mans avec 26 Oreca 07 sur la grille et une Alpine A480 qui a bel etbien été conçue dans les ateliers de Signes... Si le presque monopole de la marque en LMP2 peut agacer, on ne peut que saluer la réussite technique. Hugues de Chaunac et son directeur technique, Rémi Taffin, ont reçu les journalistes et ont donné leur point de vue sur la situation actuelle du constructeur et son futur.
24 Heures du Mans
Hugues de Chaunac, fondateur et président du groupe Oreca
Les 24 Heures du Mans sont une course qui représente beaucoup pour Oreca, la voiture ayant le châssis numéro 100 aura tout de même une valeur sentimentale pour nous. Nous sommes extrêmement chargés à l'usine, le programme LMDh avec Acura est pressant en ce moment avec un premier roulage prévu fin juillet tandis que nous avons attaqué les essais avec Ferrari GT3. Nous sommes donc sur 3 gros projets, à ceux cités précédemment il faut ajouter le LMP2 qui mobilise beaucoup de ressources, d'années en années nous devons élever notre niveau. La nouvelle usine sera prête à l'été 2023 et nous devrions atteindre les 280/300 personnes en terme d'effectifs à la fin de l'année...Je vais laisser la parole à notre directeur technique, Rémi Taffin, pour qui les nuits sont courtes en ce moment !
Rémi Taffin, directeur technique du groupe Oreca
Nous menons trois programmes d'importance pour Oreca. Est-ce facile d'avoir autant de LMP2 au départ ? Non, avoir des performances de haut niveau avec autant de voitures n'est pas facile, le niveau de la catégorie s'élève et nous devons suivre le même rythme. En GT3, avec Ferrari, nous avons un client extraordinaire, nous avons de très bons retours sur cette voiture et nous allons en produire plusieurs dizaines, voire centaines... Nou nous y préparons et vous savez, la production de voiture de compétition n'est pas du copier-coller. Avec l'Hypercar, on atteint le plus haut niveau et une complexité à l'extrême... on y met tout notre savoir faire d'Oreca, tout ce que nous avons dans la tête. Ce sont des challenges super intéressants