La seconde manche du la saison 8 du FIA WEC fait le déplacement au Japon au pied du Mont Fuji. L'occasion de retrouver un format conventionnel sur cette épreuve d'endurance de 6 heures.

Les 6 Heures de Fuji verront l'entrée d'une nouvelle règle technique : le Success Handicap. Le Success Handicap a été conçu pour s'appliquer sur l'intégralité du championnat sauf aux 24 Heures du Mans. Il se définit suivant les voitures entre elles et non pas entre les différents modèles de prototypes.

Le Success Handicap représente un ralentissement de temps au tour d'une voiture à la prochaine épreuve, suivant des points marqués selon sa place au classement général de chaque course. Un classement par voiture permet d’établir une hiérarchie qui va déterminer les handicaps attribués voiture par voiture (le barème de points du championnat est utilisé).

Essais Libres 1

Sur un tour rapide, les Toyota sont encore aux avant-postes mais par le jeu du Success Handicap. Ici la BoP, l'EOT, le Success Handicap et le Success Ballast permettront à toutes les catégories d'offrir des chronos assez proches. La Toyota #8 du trio Buemi/Nakajima/Hartley pointe en haut du classement devant l'unique Rebellion Racing engagée qui s'intercale entre les Toyota. Les deux Ginetta du Team LNT sont à la parade et ferme ce peloton de... 5 LMP1 !

En LMP2, la plus rapide est à moins d'une seconde des Ginetta, celle du High Class Racing, une Oreca 07. Le Racing Team Nederland est en embuscade avec le trio Van Eerd/Van der Garde/de Vries, ce dernier étant le récent titré en FIA F2.
En GTE-Pro, les Porsche sont déjà devant, la 91 de Bruni/Lietz puis la 92 de Christiensen/Estre. Dans la catégorie GTE-Am, une Aston Martin et une Ferrari, la 90 du TF Sport et la 70 du MR Racing ont inscrits un chrono plus rapide que la seconde Aston Martin officielle en GTE-Pro.

Essais Libres 2

A nouveau avantagé par son Success Handicap, la Toyota #8 se hisse encore en haut de la feuille des temps, ce qui exaspère déjà Kobayashi qui se plaint de cette règle dans la Toyota #7, qui ne peut rien faire ! Cela profite à la Rebellion Racing et aux deux Ginetta qui s'intercalent entre les Toyota, qui désormais ouvrent et ferment cette catégorie LMP1.

En LMP2, on change un peu la hiérarchie avec JOTA au top, une bonne demi-seconde devant le High Class Racing et United Autosports. Le GTE-Pro est encore dominé par Porsche mais une seule cette fois-ci, la Ferrari de Pier Guidi/Calado a réussi à séparer les Porsche. James Calado qui a été confirmé cette semaine dans un programme en Formule E chez Panasonic Jaguar Racing. Du coté des GTE-Am, la Porsche du Team Project 1 est devant, suivie par l'Aston Martin officielle de Dalla Lana/Turner/Gunn.