Toyota renoue enfin avec la victoire lors de la finale du WEC à Bahrein avec un splendide doublé. James Calado, Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et la Ferrari #51 sont sacrés champion du monde pour la première fois tandis que Ferrari remporte également le championnat constructeur, une première depuis 2008 dans un championnat du monde FIA !
Après une saison plus que difficile, Toyota s'offre la dernière victoire de la saison grâce aux succès de la #7 de Nyck De Vries, Mike Conway et Kamui Kobayashi, qui se classe devant l'autre Toyota. Il s'agit de la première victoire du constructeur nippon cette année, et même le premier podium ! Les trois Ferrari se classent juste derrière les Toyota, la #51 devant la #50 et la #83
Ferrari champion du monde !
À partir de la troisième heure de course, les esprits se sont calmés pendant un long moment. Tout s'emballe peu avant la mi-course avec le crash de Thomas Flohr, jeté hors de la piste par Jensen Button (Cadillac #38) alors qu'il était en bataille avec Sheldon Van Der Linde (BMW #20). La Ferrari s'est retrouvée prise en sandwich entre les deux Hypercar à la sortie du virage 3. Button, , s'est rabattu brusquement sur la Ferrari, qui est venue frapper le même mur que Romain Grosjean en 2020. Le champion du monde de Formule 1 2009 aurait sans doute préféré terminer sa carrière autrement.
Cet accident a provoqué l'intervention en piste de la voiture de sécurité. La Porsche 911 Turbo S, utilisée pour la dernière fois en tant que voiture de sécurité, était pilotée par Yannick Dalmas, . Il mettra fin à son rôle après . On se souviendra notamment de son superbe drift, bien involontaire, réalisé lors de la .
@DPPI / FIA WEC
À l'issue des arrêts aux stands, où presque toutes les équipes, à l'exception de la Ferrari #50, ont ravitaillé et changé de pilote, la course reprend avec Sébastien Buemi (Toyota #8) et Nyck de Vries (Toyota #7) qui s'envolent en tête. Alessandro Pier Guidi (Ferrari #51), moins réactif au redémarrage, se fait surprendre par Alex Ribeiras sur l'Aston Martin #009.
Le pilote portugais, visiblement plus à l'aise dans les conditions nocturnes avec des pneus neufs, dépasse même les deux Toyota pour s'emparer de la tête de la course ! Ribeiras creuse un écart de plus de 11 secondes, mais un Drive Through lui est infligé pour non-respect de la procédure VSC. Après son passage au stand, il se retrouve en 5e position, juste derrière la #007, qui réalise également une belle performance depuis la tombée de la nuit. Nyck de Vries reprend donc la tête devant Pier Guidi peu après la mi-course.
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Le reste de l'épreuve se déroule sans incident majeur jusqu'à ce que Malthe Jakobsen (Peugeot #94) et Antonio Fuoco (Ferrari #50) offrent un duel spectaculaire dans le top 10. La résistance du pilote danois est exemplaire : il anticipe et bloque toutes les attaques de l'Italien pendant plusieurs tours. Le dépassement intervient finalement dans le 4e virage, Jakobsen ayant surchauffé ses pneus lors de cette lutte acharnée. Ryo Hirakawa (Toyota #8) en profite pour revenir sur les deux hommes, mais se heurte à son tour à la défense solide de Jakobsen. Il lui faudra plusieurs tours pour le dépasser, après plusieurs contacts serrés, compliqués par la vitesse de pointe supérieure de la Peugeot.
À 50 minutes de l'arrivée, la suspension arrière droite de la BMW #15 de Dries Vanthoor cède sur un vibreur. La voiture, partie en travers, reste bloquée sur la piste, provoquant la deuxième intervention de la voiture de sécurité. Tous les concurrents en profitent pour ravitailler, ce qui ne profite pas aux Peugeot et aux Alpine, piégées par les stratégies des autres équipes qui se recalent pendant cette neutralisation.
À la relance, les deux Toyota mènent devant les trois Ferrari, avec des retardataires intercalés dans le peloton. Ce restart se déroule sans incident majeur, à l'exception d'un duel musclé entre Robert Kubica (AF Corse #83) et Nicklas Nielsen (Ferrari #50), qui ne se font aucun cadeau. Peu après, un FCY est brièvement déployé pour évacuer un débris sur la ligne droite des stands.
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En tête, Nyck de Vries s'envole face à son coéquipier Sébastien Buemi, et les deux Toyota franchissent sans difficulté la ligne d'arrivée en première et deuxième positions. De son côté, Alessandro Pier Guidi (Ferrari #51) a laissé passer Nicklas Nielsen pour la troisième place, permettant ainsi à Ferrari de réaliser un incroyable triplé au championnat du monde : la Ferrari #51 est sacrée championne, devant l'AF Corse #83 et la Ferrari #50.
Le titre constructeur est logiquement attribué à Ferrari, qui a dominé de la tête et des épaules la première partie de saison et a su marquer des gros points lors de la seconde partie de saison, malgré une bop logiquement défavorable.
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Pour le reste, le dernier Safety Car a chamboulé le classement final, au grand dam de Peugeot, qui termine aux 9e et 10e places alors que ses voitures évoluaient dans le top 5 pendant la majorité de l'épreuve. Malgré une belle remontée, les Alpine terminent aux 11e et 12e positions, concluant une saison en dents de scie pour l'équipe française.
Ceux qui ont tiré profit de cette neutralisation sont la Cadillac #12 et la BMW #20, restées plutôt discrètes pendant toute la course. À noter la belle 7e place de l'Aston Martin #009, qui aurait sans doute pu faire mieux sans la pénalité infligée plus tôt. Porsche Penske part la tête basse du championnat du monde avec aucun point marqué, malgré une belle remonté en début de course des deux voitures mais le rythme de nuit n'y était pas. Les deux voitures se sont mêmes accrochées à quelques minutes de l'arrivée...
En LMGT3, c'est la Porsche #92 du team Manthey qui est sacrée championne de la catégorie avec Ricardo Pera, Richards Lietz et Ryan Hardwick, après avoir remonté quasiment tout le peloton en partant depuis l'avant dernière place. Le principal adversaire pour l'obtention du titre, la Ferrari #21, n'a jamais eu le rythme en course pour espérer vaincre la Porsche. La victoire revient à la Lexus #87, complétant un week -end quasi parfait pour Toyota.
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