Hyundai a engagé sa filiale Genesis en WEC en vue de 2026 et les premiers tours de roue ont eu lieu pour la GMR-001. Le projet porté par Cyril Abiteboul est ambitieux et les pilotes semblent déjà heureux de ce qu'ils ont eu entre les mains.

Il n'y a ne serait-ce qu'un peu plus d'un an, l'arrivée de Hyundai en WEC n'était qu'une rumeur. Et en ce mois d'août, le projet a définitivement pris forme lors du shakedown de la GMR 001, puis le roulage au Paul Ricard.

Le lieu n'a évidemment rien d'un hasard, puisque le prototype sud-coréen reposera sur une ossature Oreca, à l'instar d'Alpine (et d'Acura, qui ne court qu'en IMSA), et de Ford qui arrivera dans deux ans.

Le roulage a notamment été confié à André Lotterer, l'un des deux pilotes officialisés avec Pipo Derani, le Brésilien passé par Cadillac Wheelen aux États-Unis. L'Allemand était tout sourire lorsque l'Hypercar de Genesis a fait ses premiers pas.

On a fait des petits ajustements au début pour s'assurer que tout allait bien. Et c'était le cas : le moteur marche bien, il fait un beau bruit. C'est un projet excitant et le meilleur reste à venir.

Le paquet a été mis dans le projet Genesis

Tout a été fait pour que la GMR-001, exploitée par IDEC Sport, soit compétitive d'entrée de jeu. Le châssis Oreca est une valeur sûre dans le plateau LMDh (WEC et IMSA compris) puisque quatre constructeurs vont l'utiliser d'ici deux ans.

Et en prime, Hyundai a pris le parti de fusionner deux moteurs à quatre cylindres en ligne pour donner naissance à un V8 à la sonorité assez singulière. Et un soin tout particulier a été apporté à l'esthétique globale de la voiture, tout en lui permettant d'être d'une grande efficacité aérodynamique.

Somme toute, les ambitions sont là et les moyens y sont mis par l'usine directement. Et le cas Lamborghini, dont l'Hypercar vit ses dernières heures, est un exemple criant que venir sans vouloir investir est une erreur fatale, surtout dans une forêt de constructeurs mondiaux comme aujourd'hui.

Genesis Magma Racing est porté par Cyril Abiteboul, ancien homme fort de Renault en F1, et soutenu par Jacky Ickx, toujours en quête de défis, comme il nous l'avait confié au Mans cette année. Tout porte à croire que l'enthousiasme affiché après les premiers roulages n'était pas qu'un coup de com'.