C'est au lendemain des 24 Heures du Mans 2018 que nous apprenions la disqualification du G-Drive Racing et du TDS Racing en LMP2. Une sanction qui propulsa Signatech Alpine sur la plus haute marche du podium.
A l'issue de cette décision, l'écurie (qui voyait Roman Rusinov, Jean-Éric Vergne et Andrea Pizzitola s'imposer) faisait appel. Un verdict qui se fera un peu désiré, visiblement.
Le G-Drive, vainqueur de l'attente
La décision initiale devait arriver de la Cour d'Appel de la FIA attendue pour le 18 septembre. L'audience d'hier ne semble pas avoir confirmé une décision, les juges se donnant plus de temps pour rendre leur verdict. Il faudra certainement patienter encore une semaine pour entériner les résultats des 24 Heures du Mans 2018.
La controverse est née pour les équipes du G-Drive Racing et TDS Racing utilisant un système de ravitaillement non conforme. Le débit d'essence étant supérieur à ceux utilisés par la concurrence, le procédé autorisé dans un premier temps, a été déclaré illégal après la course. L'écurie convaincu de son bon droit, attend une réponse favorable à sa requête.
Une décision qui s'éloigne encore plus de la 86e édition des 24 Heures du Mans. Philippe Sinault, directeur de l'écurie Signatech Alpine trouve ce délai dommageable. "C'est vraiment dommage, cela dure depuis un moment maintenant. C'est préjudiciable pour nous et l'image des 24 Heures du Mans. Je suis surpris, un peu désabusé, je pensais que la date du 18 septembre était déjà éloigné de la course, c'est en train de ruiner la fête."
"Il devrait être assez simple de régler ce cas. Ce n'est jamais une bonne chose de laisser les choses comme si elles étaient instables. Mais comme nous l'avons toujours dit, nous n'irtons pas à l'encontre que fait la FIA, nous leur faisons confiance."
Il ne reste plus qu'à savoir si le trio du G-Drive Racing va retrouver sa victoire ou si elle reste dans le clan Signatech Alpine. Quant au TDS Racing, c'est la troisième place qu'il leur échappe, là aussi, nous saurons s'il regagne leur trophée.