Après les premiers tours de roues au Circuit Paul Ricard, en août dernier, l'Alpine A424 a poursuivi son développement en Espagne sur le circuit d'Aragon.

Nicolas Lapierre et Matthieu Vaxiviere qui étaient en charge de ces essais ont pu accumuler 1 500 km supplémentaires avec un programme de courts et longs relais.

L'Alpine A424 en essais en Espagne

Alors que la phase d'homologation de la voiture approche, Alpine enchaîne les séances de roulage afin d'engranger le maximum d'informations dans la phase de développement de cette A424 qui fera ses débuts en FIA WEC en 2024.

Le travail effectué est dans la continuité des premiers essais entrepris au Circuit Paul Ricard avec la mise au point des réglages sur des systèmes tels que le freinage, le différentiel et bien d’autres points incontournables.

Durant ces deux jours en Espagne, la première journée a permis d'engranger 758 km, avec deux relais de 36 tours, avec Nicolas Lapierre au volant. Ces tests étaient focalisés sur différents réglages, comme la hauteur de caisse ou l'aérodynamisme. Les longs relais étaient destinés à comprendre l'endurance des pneus et les relevés de température des éléments mécaniques. Les relais assez courts avaient pour vocation à ajuster la balance aérodynamique., la répartition des masses ou le fonctionnement des systèmes hybrides.

Philippe Sinault, Team Principal Alpine Endurance Team

Les tests se sont bien passés. Les points positifs du circuit Paul Ricard se sont confirmés à Motorland et la voiture a continué de montrer un comportement sain. C’était une étape pivot du programme car, après avoir passé les missions liées au déverminage, nous avons commencé à faire marcher tous les éléments de la voiture ensemble : le système hybride, la partie moteur et châssis.

Matthieu et Nico ont enchainé les relais sur plus de 1500 km au total, parfois même des doubles relais sans sujet de fiabilité, donc c’était assez satisfaisant et constructif. Sur cette étape, nous avons réellement pu commencer notre vrai rôle d’exploitant, avec notamment la compréhension de la voiture et la mise en place des bons réglages. Le bon fonctionnement humain est palpable et cela favorise vraiment les échanges pour ce gros challenge qui nous attend. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous mais nous sommes sur la bonne voie.