Le Mans 1955, le court métrage d'animation

Pour les passionnés d'endurance, les 24 Heures du Mans se racontent dans un court métrage d'animation leur rendant hommage. C'est Le Mans 1955 de Quentin Baillieux qui retranscrit la tragique édition de la Sarthe qui a fait de nombreuses victimes.

Ce court métrage est donc inspiré d'une histoire vraie et tragique. Elle retrace l'édition meurtrière des 24 Heures du Mans 1955.

Le Mans 1955, ne pas oublier

Inutile de rappeler le drame lors de cette édition des 24 Heures du Mans. La Mercedes-Benz 300 SLR qui alla s'écrasa sur le muret, tuant son pilote Pierre Levegh. L'accident causant la mort de  82 personnes dans le public ainsi que 120 blessés. Dans la nuit, les Mercedes retireront les flèches d'argent en course, laissant la victoire à Jaguar.

Ce film d'animation est un court métrage de 15 minutes, et revient sur ces événements tragiques. Quentin Baillieux s'en explique : "Cet événement a secoué le monde du sport automobile. Mon film, qui est basé autour d'un sport très compétitif, se concentre sur un tragédie et non sur l'action de l'événement. L'intimité du récit me fascine plus que le spectacle visuel."

"Ce drame n'a pas encore fait l'objet d'un film. Et ce n'est pas seulement une partie de l'histoire française, mais aussi celle du monde. Ce film a été inspiré par une exposition de voiture de course des années 1950 au Louvre. J'ai été frappé par la beauté des voitures de sport exposées, en particulier une Jaguar qui avait participé en 1955 au Mans. J'ai commencé à faire des recherches sur cet événement et deux photos très contradictoires sont apparues l'une à côté de l'autre sur mon écran."

La course et la tragédie

"D'un côté, l'image d'une tragédie, les gens paniqués et l'enfer devant eux. Les corps étaient étalés dans les tribunes. La photo d'à côté était illustrée avec les pilotes célébrant leur victoire avec du champagne. Comment ces deux images pourraient-elles être liées ? Comment pouvons-nous vivre un moment si joyeux en parallèle à un événement si tragique ?"

Voilà ce qui a fasciné le réalisateur de ce court métrage. La tragédie dans le course et la perception des événements connexes. Un pan d'histoire que l'on ne souhaitera jamais revivre, mais que l'on ne doit pas oublier.