Monte-Carlo : Tänak écope d'une suspension d'un rallye avec sursis

Le pilote estonien, Ott Tänak, a dû abandonner le Rallye Monte-Carlo samedi après les deux spéciales matinales. Les commissaires l'ont sanctionné d'une suspension d'un rallye avec sursis.

Lors des deux premières spéciales du samedi matin, on fait le choix étrange de ne prendre qu'une seule roue de secours dans la Hyundai de Ott Tänak. Et bien entendu, l'estonien va subir deux crevaisons.

Après avoir terminé la SS10 où Ott Tänak a terminé sur la jante et a perdu 9'46 sur le temps scratch, l'estonien a décidé d'emprunter la route de liaison pour revenir sur Gap sur 3 roues... ce qui est interdit.

Ott Tänak, un rallye en sursis

Ce dimanche, les commissaires se sont penchés sur le cas de Ott Tänak et son copilote Martin Järveoja sur la Hyundai i20 Coupé WRC n°8 qui ont décidé de rallié le Parc d'Assistance à Gap sur la route de liaison sur 3 roues. Ceci représente une violation de l'article 34.1.5 du règlement sportif de l'épreuve Rallye Monte-Carlo, et de l'article 12.2.1 du Code Sportif international 2021 de la FIA.

Ainsi, les commissaires ont pris la décisions d'une suspension d'une manche du WRC pour Ott Tânak et Martin Järveoja avec sursis. Cette sanction sera effective sur les compétiteurs commettent une nouvelle infraction dans un délai de 11 mois et 7 jours à compter d'aujourd'hui. Les concurrents ont le droit de faire appel de cette décision.

En présence des commissaires sportifs, Alain Penasse, Team Manager de l’équipe Hyundai, a précisé "que la voiture n°8 avait subi une crevaison dans l’ES9 et avait eu un problème dans l’ES10 avec une roue. En l’absence de roue de secours après la crevaison précédente, le pneu s’est décollé sur la liaison, les laissant avec seulement trois roues fonctionnelles."

Même si le concurrent a été considéré comme retiré en vertu de l'article 34.1.5. l'équipage a continué à rouler après la SS10 sur les routes publiques dans cette situation, qui est considérée comme dangereuse et les commissaires ont décidé qu'il s'agissait donc également d'une violation du Code Sportif international.