Dans le paddock du Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard, plusieurs bruits de couloir ont été entendus. Entre Pierre Gasly, Sebastian Vettel et Toto Wolff, quelles sont les dernières informations les concernant.

En F1, si parfois le spectacle et l'agitation n'est pas en piste, c'est qu'il est forcément dans le paddock. Une sorte d'équilibre, si l'on peut se consoler ainsi... La saison des rumeurs a bien débuté, voici ce qui concerne Vettel, Gasly et Toto Wolff.

Vettel et Gasly au centre des rumeurs

Pierre Gasly

Être promu au sein du Red Bull Racing ce n'est pas si évident que cela surtout lorsqu'on a comme coéquipier Max Verstappen. Alors évidemment, le moindre retard que prend Pierre Gasly sur le néerlandais se transforme immédiatement en rumeur de siège éjectable. Ces rumeurs sont aussi alimentées par le traitement que réserve Red Bull et Helmut Marko à ses pilotes, Sébastien Bourdais et Daniil Kvyat peuvent en témoigner.

Néanmoins, au Grand Prix de France, Helmut Marko a tenu à rassurer en rappelant que les rumeurs du remplacement de Gasly par Kvyat étaient fausses. Le plan est toujours de finir la saison avec le français.

"C'est une fausse rumeur, la semaine dernière c'était Nico Hülkenberg, maintenant c'est Daniil Kvyat. Nous finirons la saison avec Pierre, la seule chose dont il doit se soucier c'est sa pointe de vitesse. Nous allons entièrement vérifier sa voiture avant l'Autriche pour voir si son manque de performances ne vient pas d'un problème technique."

Ailleurs dans le paddock on croit vraiment que Pierre Gasly est en danger, comme l'ex-pilote de F1, Giedo van der Garde. Il pense que Red Bull pourrait tout aussi bien mettre Alexander Albon qui fait un début de saison remarquable dans la Toro Rosso. Être à 2 ou 3 dixièmes derrière Max Verstappen, pourquoi pas, mais Pierre Gasly est un peu trop loin selon Giedo van der Garde qui pense qu'après la pause estivale le français perdrait son baquet si la situation ne s'améliore pas.

Sebastian Vettel

Début mai les premiers bruits de couloir ont remonté une information selon laquelle Sebastian Vettel quitterait la F1 fin 2019. Depuis, le pilote allemand a démenti, puis laisse traîner des phrases dans le paddock pour redonner de l'intérêt à la rumeur.

Avec les difficultés actuelles de la Scuderia Ferrari et le bon rythme affiché par Charles Leclerc, on demande souvent à Sebastian Vettel comment il voit l'avenir. Avec sa pénalité au Canada qui lui fait perdre la victoire, le moral n'est pas au plus haut ce qui donne quelques phrases polémiques où il expliquait qu'il fallait brûler le règlement actuel, ou encore en France où en souriant il émettait la possibilité de tout arrêter.

Mais à l'issue du Grand Prix qu'il termina à la 5e place, Vettel calme une nouvelle fois les rumeurs et confirme qu'il aime toujours piloter et qu'il ne se voit pas prendre sa retraite maintenant.

"J'aime la course et rien ne change. J'aime beaucoup le Paul Ricard même si j'aurai préféré une meilleure place que la 5e. Je ne veux être nulle part ailleurs, je n'y ai pas pensé. Nous aimerions être dans une position meilleure, il faut qu'on réduise l'écart sur Mercedes. Mais je ne pense pas à autre chose."

Toto Wolff

Des rumeurs dans le paddock ont laissé entendre que Chase Carey, actuellement à la tête de Liberty Media et donc de la F1, pourrait ne pas prolonger son contrat au-delà de 2020. Si cela était le cas, certains voient en Toto Wolff, le remplaçant tout désigné.

Plusieurs sources ont conduis à cela à la suite de la nomination de Ola Källenius à la tête du directoire Mercedes en lieu et place de Dieter Zetsche. Mais les deux hommes (Wolff et Källenius) ne seraient pas les meilleurs amis, d'où l'effet de levier pour que l'actuel patron de l'écurie Mercedes migre à la tête de la F1.

Pour Lewis Hamilton, cette information ne semble pas tenir la route et ne voit pas Toto Wolff à la tête de la F1. Pour le pilote britannique, Toto Wolff est une excellent Team Manager et souhaite qu'il reste auprès de Mercedes.
Pour rappel, Toto Wolff possède 30% des parts de l'écurie et Lewis Hamilton souhaite quelqu'un de neutre vis-à-vis des écuries, une personne qui n'ait pas d'affinités avec Ferrari par exemple, finit par conclure le britannique.