Le Groupe FCA, Fiat-Chrysler Automobiles a brusquement retiré son offre dans la fusion avec Renault, après plusieurs jours de discussion entre les constructeurs et le Gouvernement Français.

Un communiqué de presse publié mercredi soir a déclaré "que les conditions politiques en France n'existent pas actuellement pour qu'une telle combinaison se déroule avec succès".

Fiat-Chrysler / Renault, le mariage n'aura pas lieu

Le Wall Street Journal affirme que les relations de la fusion existante avec Nissan aurait aussi perturbé la future fusion Fiat / Renault. Selon des sources anonymes proches de la question, les négociations se sont soldées par un refus de Nissan de soutenir la fusion.

Deux représentants de Nissan au conseil d’administration de Renault se sont abstenus lors du vote sur la fusion et on pense que FCA et Renault craignaient que le constructeur automobile japonais ne revienne sur son alliance de longue date avec Renault.

Le New York Times a annoncé que le président de Renault, Jean-Dominique Senard, avait tenté de convaincre le conseil d'administration de la société des avantages financiers et industriels d'un accord lors de deux jours de réunions intenses au siège de Renault cette semaine. Plus tôt mercredi, Renault avait déclaré ne pas être en mesure de prendre une décision parce que les représentants du gouvernement français avaient demandé un report du vote.

"Le conseil d'administration de Fiat Chrysler Automobiles NV, réuni ce soir sous la présidence de John Elkann, a décidé de retirer immédiatement la proposition de fusion faite au Groupe Renault… Le groupe FCA continuera à tenir ses engagements par la mise en œuvre de sa stratégie indépendante." a déclaré un porte-parole de Fiat.

Le groupe Renault-Nissan exprime sa déception

Nous sommes reconnaissants de l'approche constructive adoptée par Nissan et voulons remercier FCA de leurs efforts, ainsi que les membres du Conseil d’administration de Renault pour leur confiance.

Nous considérons que cette proposition est opportune, ayant beaucoup de mérite industriel et d'attractivité financière, créant un leader mondial de l'automobile, basé en Europe. De plus, cette offre souligne l'attractivité de Renault et de l'Alliance.