Après un premier rapprochement, puis une fuite en avant de Fiat, les discussions pourraient reprendre suite à un protocole d'accord de Renault de diminuer sa participation dans Nissan.
Une grande partie d'échecs est en train de se dessiner entre l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et le groupe FCA (Fiat-Chrysler Automobiles). Les négociations pourraient reprendre si le constructeur français consent à réduire sa participation dans Nissan.
Renault-Fiat, le retour
Après un premier retrait brutal de FCA dans les discussions, ces dernières avaient bon espoir d'être relancées si les quelques anomalies pointées du doigt par Nissan étaient corrigées. Un protocole d'accord aurait été trouvé et au mois de septembre, la situation pourrait se débloquer.
Citant une source du Wall Street Journal, Renault abaisserait sa participation qui est actuellement de 43,4% dans le Capital de Nissan alors que ce dernier ne possède que 15% et ne dispose pas de droits de vote. Une approbation du Gouvernement Français est néanmoins nécessaire, lui qui détient 15% du Capital de Renault.
La conviction de Nissan est qu'une fusion entre Renault et FCA pourrait affaiblir son influence sur l'alliance et l'a incité à refuser de soutenir l'accord. Les discussions en vue de modifier la structure de l'Alliance Renault-Nissan auraient débuté après le refus de FCA. Un mail daté du 12 juillet suggère qu'un protocole d'accord entre Renault et Nissan aurait été trouvé ce qui pourrait être annoncé en septembre.
Chez Nissan, Masakazu Toyoda semble pousser très loin ses revendications en demandant que Renault abaisse sa participation à 5 % ou 10 % du capital. Une condition aussi drastique qui n'est pas certaine d'être acceptée par Renault mais certainement l'unique voie si le Losange veut prolonger les négociations avec le groupe FCA.
Dans le même laps de temps, Mike Manley, à la direction du groupe FCA a déclaré que la fusion entre FCA et Renault pourrait aider les deux sociétés et serait une grande opportunité pour les deux entités.