Volkswagen prendra bientôt une décision sur l'avenir de Bugatti

Quel avenir pour la marque française Bugatti ? Volkswagen est en train d'étudier la question et une décision sera prise lors de ce premier semestre 2021.

Alors qu'une décision était attendue en novembre, la pandémie du Covid a gelé les discussions et a encore plonger un peu plus les constructeurs dans le brouillard, tant il est difficile d'anticiper comment se comportera le marché.

Bugatti, vendue à Rimac ?

"Le constructeurs d'hypercars électriques Rimac Automobili et la marque de supercars du groupe Volkswagen, Bugatti, sont un bon complément technologique", a déclaré le PDG de Porsche AG (Oliver Blume) à l'hebdomadaire allemand Automobilwoche, alimentant l'espoir qu'un accord entre les deux pourrait bientôt arriver.

Depuis les dernières rumeurs d'une vente de Bugatti à Rimac, il n'y avait plus eu de bruit concernant ce dossier, même Volkswagen fit la sourde oreille quand ils ont annoncé que les marques Lamborghini et Ducati étaient sauvées et resteraient dans le groupe.

Dans cette échange, Porsche AG (qui est aussi la propriété de Volkswagen), pourrait augmenter sa participation dans Rimac Automobili (la marque de l'entrepreneur croate, Mate Rimac), dont le constructeur allemand détient déjà des parts et augmenterait celles-ci à 15,5 %.

"En ce moment, il y a des intenses délibérations sur la manière dont Bugatti pourrait être développée de la meilleure des façons possibles. Rimac pourrait jouer un rôle ici parce que la marque correspond bien à la technologie" affirme Oliver Blume.

"Il existe différents scénarios avec des structures différentes. Je pense que la question sera tranchée par le groupe au cours du premier semestre", a déclaré Blume, qui siège également au Conseil d'Administration de la société mère Volkswagen AG.

Rimac a développé une plate-forme de supercar électrique, qu'il fournit à d'autres constructeurs automobiles, dont Automobili Pininfarina. Oliver Blume a aussi confirmé qu'il prévoyait des résultats en hausse pour Porsche, de l'ordre de 10 milliards d'euros, contre 6 milliards auparavant envisagés après une réduction des coûts d'ici 2025.