Nasser Al Attiyah renoue avec le succès après deux éditions en deuxième position. Sa première en Arabie Saoudite. Fair play, il souligne la valeur de Audi et BRX.
Nasser Al-Attiyah s'impose une quatrième fois sur le Dakar et égale un certain Ari Vatanen. Pour son copilote français, Mathieu Baumel, c'est son troisième succès.
Dakar 2022, Al-Attiyah et Baumel triomphent
Nasser Al-Attiyah / 1er général
Cela a été un Dakar incroyable pour nous. Notre dernière victoire remonte à 2019 et nous sommes satisfaits de la nouvelle réglementation T1+. Il y avait trois équipes solides capables de gagner. Matthieu et moi, l’équipe, nous avons tous réalisé un beau travail pour gagner. Cela fait deux ans que nous sommes en Arabie saoudite où nous finissons deuxième, nous sommes vraiment content d’atteindre ce but.
Toyota Gazoo Racing a fait un super travail en l’espace d’un an en construisant cette nouvelle voiture. Nous n’avons pas rencontré un seul problème durant toute la course, nous faisions attention, mais maintenant nous savons que nous avons une très bonne voiture et on va aussi faire de notre mieux à présent pour le championnat du monde.
Depuis le premier jour, nous avons creusé un écart que nous avons ensuite géré. Nous sommes vraiment heureux et je pense que d’ici une semaine ou dix jours on pensera déjà au prochain Dakar. Nous sommes chanceux de disputer le Dakar en Arabie Saoudite et je tiens à remercier le gouvernement de nous donner cette opportunité de découvrir de si beaux paysages.
Sébastien Loeb / 2e général
Je pense qu’on a fait un beau rallye. On a eu un souci au début et vu les écarts qu’il y a eu sur les étapes de ce rallye, on n’a pas pu combler notre retard. On a essayé d’attaquer tout le long, donc on ne peut pas se reprocher grand-chose. Cela fait partie du jeu, c’est un sport mécanique et il faut l’accepter.
Le Dakar, c’est surtout une épreuve qui est très longue, donc cela peut paraître cruel quand on a un problème sur la fin, mais notre situation était différente, nous avons perdu du temps au début. Sur le moment, quand on a eu ce problème, on s’est dit « c’est fini », mais on a quand même réussi à se battre, même si le match était à distance.
On ne pouvait que grappiller un peu de temps. Nasser a une expérience énorme, un copilote qui ne fait pas beaucoup d’erreurs, donc il a très bien géré sa course. J’ai quand même pris du plaisir parce qu’à chaque fois qu’on lui reprenait du temps, c’était un bon moment.
Yazeed Al Rajhi / 3e général
Je suis très content et je tiens à remercier tous ceux qui m’accompagnent, mon équipe, les mécaniciens, Jean-Marc Fortin mais aussi les organisateurs qui maîtrisent leur sujet. Je suis sur le podium, mais le plus important c’est que tous les concurrents aient pu profiter de la course en Arabie Saoudite. Je suis aussi heureux pour tous les spectateurs qui ont pu nous voir et bien sûr pour notre premier podium. Si Dieu le veut, on y restera à présent !