Adrian Newey a été confirmé dans ses fonctions par Christian Horner pour "de nombreuses années" chez Red Bull Racing alors qu'on apprenait que Mercedes avait tenté de le recruter. Mais plus tôt dans sa carrière, Adrian Newey a aussi refusé de rejoindre la Scuderia Ferrari.

Ce n'est pas vraiment une surprise d'apprendre que de nombreuses écuries ont souhaité recruter Adrian Newey, lui qui a su mener au titre les Williams, McLaren et Red Bull Racing. S'il a été confirmé récemment à son poste chez Red Bull Racing, Mercedes a aussi tenté de l'approcher.

Newey a refusé plusieurs offres de la Scuderia Ferrari

Le vice-président, Piero Ferrari a révélé que Newey avait déjà refusé les offres de Jean Todt, qui était alors à la tête de Maranello durant leurs années fastes de 1999 et 2004, et encore une autre offre de l'ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo. Piero Ferrari a appris que la raison de ce refus était que Newey était plutôt bien installé dans sa vie en Angleterre, son pays d'origine.

"Il a dit non à Montezemolo et à Jean Todt", a déclaré Piero Ferrari au magazine Autosprint. "Apparemment, il ne veut pas déménager, il aime rester en Angleterre. Et à part cela, ses compétences incontestées mises à part, il ne fait pas tout seul. Il est très bien entouré."

Si Adrian Newey est l'ingénieur-star capable de faire gagner des écuries, Piero Ferrari note que l'épopée Red Bull Racing est extraordinaire et qu'ils ont su s'imposer à différentes époques. Un constat que l'équipe de Milton Keynes a un organigramme sans faille et une capacité de résilience qui fait défaut à certaines autres équipes.

"Ils sont très doués pour construire des voitures solides et performantes sur tous les circuits", a déclaré Piero à propos de l'équipe Red Bull. "Ce n'est pas seulement maintenant qu'ils sont forts. Aujourd'hui, Red Bull gagne avec des moteurs hybrides, mais auparavant l'équipe gagnait avec des moteurs atmosphériques. Vettel a remporté quatre championnats du monde avec ces moteurs et ce n'était certainement pas une coïncidence."

On a tendance à dire que la F1 est cyclique et que parfois une ère de domination est interrompue par un nouveau règlement technique (ce qui s'est passé pour Mercedes avec les nouvelles voitures de 2022). Mais après la période de domination des Red Bull Racing de 2010-2013 et celle de Mercedes de 2014-2021, on aurait pu croire à une nouvelle écurie dominante (Ferrari, par exemple), et c'est Red Bull Racing qui revient à la charge.