Le directeur technique de l'équipe Mercedes, James Allison, a confirmé la prolongation de son contrat à long terme. Cette annonce intervient quelques jours après celle de Toto Wolff, lié à l'équipe allemande jusqu'à la fin de la saison 2026.

L'équipe Mercedes a décidé de confirmer ses postes clés. Quelques jours après l'annonce de la prolongation de Toto Wolff dans son rôle de directeur sportif, c'est au tour du directeur technique, James Allison, d'être confirmé au sein de l'écurie allemande sur du "long terme".

Allison reste chez Mercedes pour les prochaines années

L'ingénieur de 55 ans, arrivé chez Mercedes en 2017, a largement contribué à la période de succès de l'équipe, avec quatre titres de pilote et cinq chez les constructeurs. En 2021, le Britannique a pris un peu de recul par rapport à la Formule 1, s'occupant notamment d'un projet à l'America's Cup pour Ineos. Il est ensuite revenu dans un rôle plus actif dans la catégorie reine du sport automobile en reprenant son poste de directeur technique, occupé jusqu'alors par Mark Elliott.

"La F1 m'a apporté beaucoup d'opportunité, mais aucune n'a été plus grande que de répondre à l'appel de Toto pour rejoindre Mercedes en 2017. C'est un grand privilège de poursuivre cette aventure, de travailler aux côtés de collègues brillants et de lutter ensemble pour le succès au championnat." a déclaré Allison dans des propos repris par le site officiel de la F1.

Toto Wolff a tenu à saluer la contribution de l'ingénieur dans les nombreux succès de Mercedes ces dernières années : "Je suis ravi que James ait engagé son avenir à long terme avec l'équipe. Il est tout simplement le leader technique le plus impressionnant de notre sport. Son esprit de gladiateur, ses connaissances, son expérience et sa détermination font de lui un homme incomparable." précise l'Autrichien.

Une monoplace 2024 avec moins de défaut ?

Concernant la monoplace 2024, Allison se dit confiant quant à l'évolution positive de la performance et à la réussite de gommer les défauts des deux derniers modèles qui avaient fait s'arracher les cheveux aux deux pilotes, Lewis Hamilton et George Russell.

"Nous avons l'espoir que certaines des caractéristiques les plus rudes de l'arrière de notre voiture seront un peu plus amicales pour nous et que la tenue de route de la voiture sera plus heureuse. Tout cela n'est qu'une simulation, mais nous avons de bonnes raisons de croire que nous avons fait des progrès dans ce domaine." précise l'ingénieur.

"En plus de cela, il y a toutes les tâches classiques qui consistent à alléger la voiture, à lui donner plus de force aérodynamique et, avec un peu de chance, à améliorer un peu l'unité de puissance grâce aux ajustements au niveau de l'étalonnage qu'ils sont encore capables de faire dans le cadre de ces règles actuelles."

"L'avenir nous dira si c'est suffisant, mais ce sera quand même intéressant parce que nous avons vu des choses que nous savions être des problèmes, nous avons émis des hypothèses sur les raisons de ces problèmes et nous les avons corrigées. Il sera intéressant de voir dans quelle mesure notre diagnostic a été exact." conclut Allison.