Aston Martin est sur le point d'annoncer son arrivée en F1 en 2021. Seulement, le constructeur ne compte pas rejoindre le sommet du sport automobile sans certaines conditions.

Actuellement sponsor de Red Bull, Aston Martin va accroître son investissement en F1 en devenant le sponsor titre de l'équipe. En juillet dernier, le constructeur a clairement exprimé son intérêt pour la F1 et pour une possible arrivée comme motoriste. Si Red Bull semble le client idéal, rien n'est encore totalement décidé.

Quelques conditions à une arrivée

Si les premières lignes du futur moteur F1 pour 2021 ont été publiées, la gronde est montée. Suppression du MGU-H, MGU-K plus puissant, turbo modifié avec des contraintes de tailles et un poids limité, batteries et commandes électroniques standardisées, le moteur 2021 vise à attirer les nouveaux motoristes. Rappelons ainsi que Ross Brawn souhaite l'arrivée de trois motoristes.

Aston Martin n'a pas hésité à exprimer ses conditions pour une arrivée en F1 en 2021. "Le problème est que dans les équipes de 80 à 100 personnes travaillent sur un foutu turbocompresseur, ce qui est complètement fou. Ces coûts sont injustifiables, ce qui serait insupportable pour nous'', explique Andy Palmer à Motorsport-Total.

Selon lui, il faut des limites. "Nous devons limiter les heures sur banc d'essai et de développement'', ajoute-t-il.

S'entourer des bonnes personnes

Il y a quelques semaines, Andy Palmer a recruté deux ingénieurs connus de la Scuderia, à savoir Luca Marmorini et Jörg Ross. Le premier était responsable du département moteur tandis que le second était en charge du développement des moteurs au début des années 2000 avant de rejoindre dernièrement Maserati.

Luca Marmorini a été clairement embauché pour que le projet d'Aston Martin ne tourne pas au fiasco. "Je ne le paie pas pour dire oui, mais pour dire non'', explique Andy Palmer.

Une décision au printemps 2019

Aston Martin en F1, il faudra attendre le début de la saison prochaine pour avoir une réponse définitive. Andy Palmer vise une répartition des coûts sur six années. "L'objectif serait de ne faire aucune perte dans la production et le développement, puis de faire un profit grâce à la commercialisation'', ajoute-t-il.