Bobby Epstein, promoteur du Grand Prix des Etats-Unis, pense que Liberty Media devrait posséder certains circuits.

Liberty Media, propriétaire de certains circuits ? C'est en tout cas l'idée que propose Bobby Epstein. Le promoteur du Grand Prix des Etats-Unis pense qu'il serait logique pour les nouveaux propriétaires de la F1 d'acheter des circuits dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme pour le sport.

"Je pense qu'il serait logique pour eux de posséder des circuits. Cela devrait faire parti de leur stratégie sur le long terme. Je vois beaucoup de raisons logiques et d'affaires pour eux de posséder des circuits'', déclare-t-il à Reuters.

Le promoteur du Grand Prix n'a pas caché son envie de faire affaire avec Liberty Media mais au "juste prix''. A l'heure actuelle, le circuit paye 30 millions d'euros par an pour accueillir la F1. Le contrat initial indique un montant de 22 millions d'euros à payer en 2012, avec 10% d’augmentation chaque année. Le circuit n'est pas bénéficiaire. Aussi, il a vu la subvention de l'Etat du Texas baissée suite à une réévaluation.

Une situation compliquée pour les circuits

Si le circuit de COTA connait des difficultés financières, il n'est pas le seul. Nous pouvons citer Silverstone, qui un temps cherchait un repreneur. Il faut se souvenir que ce circuit, comme celui du Red Bull Ring, sont les seuls du championnat à ne pas être financé par l'argent public. Le circuit de Sotchi a suivi cette mouvance.

Les Grands Prix d'Australie est fortement déficitaire, bien aidé par l'argent public. En 2015, l'Etat du Victoria a déboursé plus de 42 millions d'euros pour le Grand Prix d'Australie. Le rand Prix de Belgique, préféré des fans dans le monde, est chaque année déficitaire. En 2015, le Grand Prix de Belgique a perdu 6,6 millions d'euros après impôts. Sn chiffre d'affaires a été de 13 millions d'euros contre 19,7 millions d'euros de dépenses. Dans ce poste, environ 14 millions d'euros est alloué au frais d'hébergement de la F1.

Liberty Media souhaite que les choses changent de ce côté. "C'est négatif quand vous avez certaines de nos pistes traditionnelles d'Europe occidentale qui sont au cœur de la base de fans, comme en Allemagne, qui n'accueillent plus la F1'', déclarait Greg Maffei. Cela changera avec le temps ?