C'est l'un des plus gros scandales de la F1 moderne, le "crashgate" de Singapour 2008 où Flavio Briatore, Pat Symonds et Renault ont manipulé un résultat d'une course, bénéficiant au vainqueur du jour : Fernando Alonso.

Le tout premier grand prix de Singapour qui eut lieu en 2008, première course nocturne de la F1, a été entaché d'un scandale que personne n'oubliera. Pour la petite histoire, le tout premier Grand Prix de Singapour aurait pu se disputer dès 1992, une première idée de Bernie Ecclestone qui n'avait pu se concrétiser.

Briatore dément son implication dans le crashgate

A l'issue de ce scandale, le sponsor-titre de Renault, la banque ING, a quitté le navire. Puis la FIA d'interdire à vie Flavio Briatore d'une activité en F1... avant qu'un tribunal français n'annule cette sanction. Aujourd’hui, l’Italien nie toute implication dans l’affaire, connue sous le nom de « Crashgate ». Il va même jusqu’à affirmer qu’il n’a jamais parlé à Piquet Jr.

Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, Briatore a été interrogé sur sa relation actuelle avec Piquet Jr. Il a répondu : « Non, je ne suis pas impliqué. Je ne lui parlais déjà pas beaucoup quand il pilotait pour moi. Lui et moi n’avons jamais eu de discussions, et d’ailleurs le tribunal français a annulé la sanction de la FIA et m’a accordé un dédommagement symbolique. »

Depuis, Briatore a effectué son retour en Formule 1 en 2024, d’abord en tant que conseiller pour Alpine. Il est aujourd’hui à la tête de l’écurie française, avec l’ambition de redonner à l’équipe sa gloire passée et de la ramener au sommet du championnat. Flavio Briatore a réaffirmé que l'équipe visait des podiums en 2026 avant d'entrevoir des victoires en 2027.