La marque de pneumatique japonaise n'est pas une inconnue de la F1. Jusqu'à récemment, elle équipait la totalité des formules 1 du plateau. Mais la marque est arrivée dans le sport en 1976, une époque où deux autres manufacturiers équipaient déjà les monoplaces.

Restée que deux saisons uniquement, elle revient ensuite en 1997 et jusqu'en 2010. Elle sera d'ailleurs, à partir de 2007, l'unique et le manufacturier officiel de la F1, après le retrait de Michelin.

Une jolie histoire en F1

La débâcle du Grand Prix des USA de 2005 a précipité le départ de Michelin et a laissé le champs libre à la Bridgestone. Lors de ce Grand Prix, Ralf Schumacher, équipé de Michelin, est sorti violemment en raison d'une défaillance sur son pneu arrière gauche. Michelin constate un défaut de sécurité sur ses pneus. Les équipes clientes de la marque française sont obligées de se retirer de la course après le tour de formation. C'est Michael Schumacher sur sa Ferrari qui remportera ce Grand Prix, son unique victoire cette saison la. Un week-end désastreux pour Michelin et pour l'image de la F1.

Avec 244 Grands Prix, Bridgestone a permis 175 victoires, 168 pole positions et 170 meilleurs tours en course. Un joli palmarès pour ce qui n'était, au départ, qu'une entreprise de semelle de chaussures.

Pas de retour en vue pour Bridgestone

La politique actuelle de la F1 est de n'avoir qu'un seul manufacturier, qui fournit des pneus identiques à tous les participants. Des pneus réalisés en suivant un cahier des charges bien précis. Plusieurs manufacturiers se sont proposé lors du dernier appel d'offre de la FIA, mais pas Bridgestone.

La marque japonaise ne souhaite pas revenir en F1. Alors qu'elle vient juste de signer un partenariat avec le comité Olympique, elle a réaffirmé ne pas s'intéresser à la F1 actuelle.

« Pour le moment, nous investissons notre temps et nos ressources dans les Jeux Olympiques. Je ne nous vois pas retourner en F1 dans un futur proche. Je suis un fan de Formule 1, j'apprécie de regarder les courses mais je suis heureux que nous investissions dans les Jeux Olympiques plus qu'en Formule 1 en ce moment » a indiqué Robin Shaw, responsable en Europe de la marque, à City AM.