Changement pour le DRS après la Chine ?

L'information a été dévoilée par F1Fanatic. Selon le site anglais, le DRS devrait connaître des changements après le Grand Prix de Chine. 

Va-t-on connaître la première révolution du DRS ? C'est en tout cas ce que suggère F1Fanatic. En effet, avec l'augmentation de l'appui aérodynamique, l'accent a été mis sur les difficultés à dépasser. De ce fait, le DRS n'aura plus l'effet qu'on lui connait depuis son introduction en 2011.

De ce fait, la FIA envisage de travailler sur le système afin de lui redonner sa fonction première. Mais les changements ne sont prévus que pour le Grand Prix suivant celui de Chine. Ainsi, avant de prendre toute décision, la FIA souhaite comprendre comment les changements aérodynamiques de cette saison ont affecté le rôle du DRS.

Interrogé par le site anglais, Aldo Costa, directeur de l'ingénierie chez Mercedes, s'est exprimé à ce sujet. "Nous devons en apprendre davantage sur le dépassement car cette voiture est fondamentalement différente d'un point de vue aérodynamique. Elles n'ont pas été particulièrement étudiées pour l'amélioration des dépassements'', explique-t-il.

"L'effet DRS sera plus petit. Probablement, la FIA devra augmenter la distance [de la zone DRS], sans doute, pour la rendre aussi efficace, voire plus efficace. Nous devons donc découvrir, peu à peu, où nous en sommes en termes de course'', ajoute-t-il.

Un système en sursis

Si la FIA va se pencher sur ce système, il ne fait pas l'unanimité. Ross Brawn, directeur sportif de la F1, a exprimé son désamour pour le DRS. « Nous devons nous assurer qu’il n’y ait pas de solutions artificielles. Or, tout le monde sait que le DRS est artificiel », expliquait-il dans la Gazzetta dello Sport.

Rappelons que l'introduction du DRS a été faite suite à un problème de dépassement. En 2010, saison avant son arrivée, on compte 547 dépassements, dont 82 rien qu'en Chine, soit 15% des dépassements de la saison ! Lors de son introduction, le nombre de dépassements a atteint 1 143 sur toute la saison.