Décidément, rien ne se passe comme ailleurs à Bakou en Azerbaïdjan pour ce Grand Prix proche de la Mer Caspienne. Deux drapeaux rouges sont venus interrompre dont le second provoqué par Charles Leclerc.

C'est certainement le perfectionnisme des grands, on a déjà entendu Charles Leclerc mécontent à propos de ses performances, un tour pas propre, une qualification moyenne à ses yeux, aujourd'hui il commet une erreur qui touche son orgueil.

Charles Leclerc frappe le mur

C'est le piège à Bakou, un Monaco dont les murs sont tout aussi proches et les échappatoires plus que limitées. Une mauvaise mise en température des pneus, une trajectoire mal calculée et la monoplace ne vous obéit plus, ici ça se traduit par un contact avec le mur, plus ou moins pénalisant.

Pour le pilote Ferrari, il arrive au plus mauvais moment dans la session Q2 alors qu'il était sur des gommes Medium (jaunes) moins véloces que les Soft (rouges), certainement ce qui a provoqué cet écart de conduite.
Il frappe les protections TecPro, le pilote n'a subit aucun traumatisme sinon au moral, il était qualifié pour la Q3, sans chrono dans cette dernière il s'élancera en 10e position, à moins que Ferrari ne revoit ses plans. Cela va le pénaliser lors de la course demain, à moins que Bakou ne réserve encore son lot de surprises, et ça, c'est fortement probable...

Charles Leclerc aux micros de Canal+

"J'ai été stupide, c'est tout. Je n'ai pas fait le travail aujourd'hui, je suis très déçu de moi-même et je le mérite complètement. Je n'aurais jamais dû faire d'erreur en Q2 surtout que je pense que mon premier tour en Medium aurait suffit pour passer en Q3 même si on aurait quand même mis les tendres à la fin. Il n'y avait pas de risques à prendre. Je voulais absolument passer en Medium mais je glissais pas mal, je crois que Sebastian a aussi glissé à cet endroit-là mais je n'ai de toute façon aucune excuse.
J'ai été complètement bête mais je vais apprendre de cette erreur. Je ne vais pas essayer de l'oublier car elle fait mal et que je ne pourrais pas l'oublier. Je suis sûr que demain j'aurais un autre état d'esprit mais pour le moment, il faut bien que je réalise que ce que j'ai fais est une grosse connerie. Je vais me concentrer, la performance est là mais je n'ai pas fait le travail quand il le fallait."