La maison-mère de l'écurie Mercedes-AMG Petronas Formula One Team, Daimler, a décidé de réduire de moitié le budget de F1 dès 2021.

Avec un budget 2019 de 363,627 millions de livres sterling (473 millions de dollars), soit une hausse de 7,5% par rapport à 2018, le groupe Daimler, dont dépend la marque Mercedes, a donné 53,804 millions de livres sterling (70 millions de dollars). Et 82,6% de cette somme provient directement de Mercedes-Benz AG, la société-mère de l'équipe F1.

Daimler veut réduire de moitié le budget F1

Si dès 2021, le budget plafonné à 145 millions sera introduit en F1, il ne définit pas pour autant toutes les dépenses liées à une écurie de F1. En effet, seront exclues du budget 2021 les dépenses qui concernent l'unité de puissance (le moteur et les différents éléments qui s'y associent comme le MGU-H et MGU-K), appelé aussi Power Unit. Les salaires des pilotes seront exclus du plafond budgétaire, plus précisément, les trois plus gros salaires d'une écurie.

La listes des exceptions exclue également : les bonus allant jusqu'à 10 millions de dollars, les frais d'inscription (au championnat), les coûts de marketing, les coûts immobiliers, les frais juridiques et financiers et même les coûts des vols et d'hébergements pour la compétition ou pour les essais.

Le PDG de Daimler, Ola Kallenius, a rejeté les rumeurs selon lesquelles Mercedes pourrait être retirée du sport. "Nous n'avons pas plus de raison de se retirer de la Formule 1 que le Bayern Munich ne doit se retirer du football", a-t-il déclaré à TV6. "Mais le fardeau financier des trois prochaines années sera réduit de moitié. À cet égard, nous nous sommes fixés des objectifs plus agressifs pour la Formule 1 que pour d'autres domaines de l'entreprise", a ajouté Kallenius.

Lors de son élection à la tête du groupe Daimler, Ola Kallenius avait fixé les objectifs financier pour la marque. La première obligation pour le groupe était de retrouver de la marge opérationnelle, en terme d'image, Mercedes veut vendre 25% de sa production en véhicules électriques d'ici à 2025.